Algérie

Messahel affirme : «Nos ressortissants en otage se portent bien» En rappelant la position algérienne vis-à-vis de la crise au Mali


Messahel affirme : «Nos ressortissants en otage se portent bien»                                    En rappelant la position algérienne vis-à-vis de la crise au Mali
Les sept Algériens enlevés au début du mois d'avril dans le nord-est du Mali «se portent bien», a déclaré hier à Alger le ministre algérien délégué aux Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre d'Etat britannique aux Affaires étrangères chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord Alistair Burt.«Tout ce que je peux dire à ce sujet, c'est que les otages se portent bien», a-t-il dit en réponse à une question sur le sort du consul d'Algérie à Gao et de six de ses collaborateurs, enlevés le 5 avril dans cette ville du nord-est du Mali par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). «C'est une question très sensible qui requiert la discrétion, gage d'efficacité», a ajouté M. Messahel. Le ministre des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a, en réponse à une question sur le séjour à Alger d'une délégation touareg d'Ansar Eddine, fait état de «contacts avec toutes les parties de la crise au Mali, à la demande de ces parties». «Nous n'avons jamais entrepris la recherche d'une solution ou d'un accord sans que nous soyons sollicités par toutes les parties»,a-t-il ajouté.En affirmant que, dans ses efforts, l'Algérie est soutenue par les Maliens, mais aussi par ses partenaires, M. Messahel a indiqué que «l'Algérie est en discussions avec d'autres partenaires, notamment les Français, Américains, l'UA, la Cédéao dont un envoyé spécial de son président est en visite à Alger, et une délégation de plusieurs ministres africains le sera prochainement.» Il a rappelé, que les pays du champ disposent de leurs propres mécanismes et qu'un mécanisme de renseignement qui permet d'évaluer la menace, ajoutant que le Cemoc se réunira prochainement en Mauritanie. «Nous sommes très préoccupés par la situation au Mali, et faisons la distinction entre les revendications légitimes de la rébellion au Nord et la menace terroriste et le crime organisé», a indiqué Abdelkader Messahel, pour enchaîner : «Nous continuons toujours à travailler pour une convergence de vues et un même agenda.» M. Messahel a rappelé ensuite la position algérienne vis-à-vis de la crise au Mali, indiquant que, «l'Algérie a développé une démarche en six points, et a de tout temps apporté sa contribution à la recherche d'une solution à la crise dans ce pays. Et il est vrai, que nous avons tout le temps privilégié la solution politique». Il a estimé, pour autant, que «dans le dossier particulier de la situation au Mali, il y a toutes les indications qui nous permettent de penser que la solution politique négociée est possible et nous y travaillons». Parmi ces urgences, M. Messahel a cité la préservation de l'intégrité territoriale du Mali, le renforcement du leadership au niveau de Bamako, la solution négociée entre le gouvernement central et la rébellion, permettre à l'administration de se déployer à travers tout le Mali, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Et enfin, de venir en aide aux Maliens sur le plan économique et humanitaire suite à la sécheresse qui frappe ce pays.
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