Algérie

"Mes enfants, ma vie..." 15e partie




Résumé : Après le départ de Rachid et de sa famille, Ali, hospitalisé, rendit son dernier souffle. La famille vit une période très difficile. Mohamed s'était fâché avec ses tantes. La vie s'écoulait doucement. Mohamed se consacrait à sa mère qui était malade...Ouacila devait subir une intervention chirurgicale dans une clinique. Elle était lasse d'attendre. Elle en fit part à Rachid qui demanda à parler à son frère.- Ecoute, s'il faut l'emmener en Espagne ou en Tunisie, fais le nécessaire ! J'assume tous les frais !- Il n'est pas question d'argent ! La clinique attend juste de dédouaner des appareils, lui apprit Mohamed. Après, je lui prends rendez-vous !- Fais-moi plaisir, rends-toi à cette clinique privée et prends rendez-vous ! N'attends pas qu'elle appelle ! Elle s'angoisse...- T'inquiète ! Je m'occupe de tout !Le lendemain, Mohamed accompagna sa mère au cabinet. Elle s'était levée en forme, le sourire aux lèvres. Elle éplucha une orange et la lui offrit.- Mère, c'est à toi de la manger !Aussitôt, ils partent au cabinet. En chemin, comme d'habitude, elle ne cessa de répéter son envie de quitter ce bas monde.- Je ne veux plus être une charge pour toi et ton frère ! Surtout toi, tu en fais trop pour moi !- Arrête de dire des bêtises ! Tu es ma mère ! C'est à croire que tu aimes te lamenter !- Je sais que j'ai mauvais caractère et je n'aime pas qu'on me tienne tête !- Pourquoi tu ne positives pas ' Tu vis bien, il ne te manque rien ! Tes "oiseaux" t'adorent ! Je vais te montrer quelqu'un (un bohémien) qui passe sa journée à voir les passants, sans jamais tendre la main !- Où se trouve-t-il '- Au retour, je te le montrerais !Une fois arrivés au cabinet, après une courte attente, Ouacila réapparait toute triste.- Qu'y a-t-il '- Toujours le même refrain... on doit revenir dans quelques jours, quand ils auront dédouané ! dit-elle.- On reviendra !Sur le chemin du retour, Ouacila fit la connaissance du bohémien dont il lui avait parlé le matin. Elle lui donna un peu d'argent.Ils ne rentrèrent pas à la maison. Ils firent une halte au local, géré maintenant par Djamil. Ils déjeunèrent tous les trois de sardines. Elle demanda des nouvelles d'Amin.- Je ne sais pas, répondit-il. Je ne le vois pas souvent. Tu sais que je dors ici !- Oui. Prenez soin de vous, lui conseilla-t-elle. Sois un homme !Elle l'embrassa sur les joues, le serra contre son c?ur avant de quitter le local, sans se retourner. Mohamed la raccompagna à la maison, pour lui permettre de se reposer un peu alors qu'il souhaitait la prendre avec lui, à Alger, pour une affaire personnelle.- A ce soir, mère !- Oui, à ce soir, mon oiseau !Elle le suit des yeux affectueusement, consciente que jamais elle ne se lasserait d'eux...(À suivre) A. K.NomAdresse email




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