Un premier lycée pour la commune
La commune de Mers El-Kébir aura son lycée dès la prochaine rentrée scolaire, apprend-on auprès d’un élu municipal.
Le lycée qui n’est pas en-core baptisé est d’une capacité de 800 places pédagogiques. A priori, il suffira pour tous les élèves de la commune de Mers El-Kébir avec ses bourgades, Ouarsenis, Roseville, Longchamp et Sainte Clotilde. Cet équipement public, bâti sur deux niveaux (R+2), épargnera ainsi aux lycéens de Mers El-Kébir la contrainte du déplacement jusqu’au chef-lieu de la daïra d’Aïn El-Türck, souligne-t-on de même source. La prochaine rentrée scolaire au niveau de cette même commune sera également marquée par l’ouverture d’un second établissement du cycle moyen (CEM) d’une capacité d’accueil de 400 élèves, ajoutera notre interlocuteur. Ces deux nouveaux établissements scolaires, ajoutés au CEM et aux 7 écoles primaires existants combleront dans une large mesure les besoins enregistrés à Mers El-Kébir en matière d’infrastructures éducatives, assure-t-il. Cette commune de 16.400 habitants affiche, par ailleurs, ses ambitions pour l’amélioration du cadre de vie à la faveur de plusieurs autres opérations achevées ou en voie de lancement. Dans ce contexte, l’élu a fait état d’un taux d’électrification de 95%, y compris dans les zones isolées, du raccordement de 80% des foyers au réseau d’approvisionnement en gaz naturel, et de la rénovation des conduites d’alimentation en eau potable. S’agissant de l’emploi qui figure parmi les préoccupations majeures de cette commune, le nouveau dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) élaboré en collaboration avec l’Agence nationale de l’emploi et de la main-d’oeuvre (ANEM) suscite un gros espoir chez les jeunes chômeurs, a-t-on constaté au niveau du guichet ouvert à cet effet au siège de l’APC. Pour ce qui est de l’habitat, un projet est inscrit pour la réalisation de 120 logements sociaux dans cette commune où le déficit est estimé à 600 unités, signale-t-on. En outre, la contrainte due à la saturation de l’ancien cimetière du village vient d’être réglée par l’acquisition d’une nouvelle assiette de terrain de 2,5 hectares, indique la même source. A vocation semi-industrielle, Mers El-Kébir compte deux briqueteries qui constituent les principales ressources fiscales de la collectivité, relève-t-on par ailleurs.
B.M.
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Posté Le : 26/08/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com