Algérie

Merouane Slimani. Artiste peintre



Merouane Slimani. Artiste peintre
Il est jeune et a un bel avenir devant lui. Merouane Slimani, qui a récemment exposé à l'espace Pierre Cardin, à Paris, fait danser la nature et ses éléments. Et il peint avec la technique du «couteau» beaucoup plus difficile que celle du pinceau. Portrait.Tous les ingrédients sont réunis chez Merouane Slimani pour qu'il fasse une longue carrière dans la peinture. Le jeune Algérois, qui a récemment exposé à l'espace Pierre Cardin, à Paris, dans le cadre de la Foire internationale de l'art contemporain (FIAC), a drainé beaucoup de monde venu contempler ses quatre tableaux et une sculpture, tous peints avec la technique du «couteau».Une technique qui prend beaucoup de temps que le pinceau ordinaire, mais le rendu final et la texture sont meilleurs. «Je l'utilise dans le but d'obtenir un effet de volume et de lumière, qui ne peut être réalisé dans ce cas avec un pinceau ordinaire», a-t-il expliqué pour El Watan. Amoureux de la nature, Merouane l'a fait parler à travers ses ?uvres.Les arbres, les plantes imaginaires, les fonds marins, les montagnes, les paysages, tout y passe. «La nature, c'est la vérité, juge-t-il. C'est elle qui donne tout à l'humain. On s'inspire toujours d'elle et je la sacralise.» Pour saisir le travail de ce jeune peintre, il est important de revenir à sa première passion : le végétal.«Je peignais déjà tout petit»Ce dernier (le végétal) subit moult transformations une fois combiné avec d'autres éléments de la nature tels que les mollusques, les poissons ou bien les oiseaux. «Toutefois, estime Merouane Slimani, la nature première de mon élément central, le végétal, reste reconnaissable grâce aux racines, aux tiges, et autres».Même s'il est sorti des Beaux-Arts d'Alger en 2007, Merouane est familier avec le monde de la peinture. «Je peignais déjà petit. Ma famille m'a toujours encouragé. J'espère persévérer dans cette voie.» Présent dans de nombreuses galeries étrangères, il attend d'exposer dans son propre pays.Son projet : réaliser plus de tableaux et les montrer au public algérien, car en Algérie les choses commencent à bouger, selon Merouane. «Il y a de nombreuses galeries qui ouvrent à Alger et dans d'autres grandes villes du pays». «De nombreux jeunes talents commencent à éclore. Pour peu qu'ils aient de la volonté et disposent de véritables espaces de démocratie et de liberté pour créer, ils feront des merveilles», conclut le jeune peintre en herbe.




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