Algérie

Merouane Azzi se félicite du projet



Merouane Azzi se félicite du projet
Le président de la cellule d'assistance judiciaire pour l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, Merouane Azzi, s'est « félicité », hier, du projet de « constitutionnaliser la réconciliation nationale » dans le prochain texte fondamental du pays. « Je me félicite de cette proposition car il ne s'agit pas de constitutionnaliser les mesures administratives et judiciaires de la réconciliation nationale, mais plutôt les idées, le concept et la philosophie du projet afin que la triste expérience de la décennie noire ne se reproduise plus », a indiqué Azzi au forum du quotidien DK News. « J'ai déjà fait une proposition dans ce sens afin que la réconciliation nationale soit intégrée dans la Constitution », a-t-il dit, faisant observer que la réconciliation nationale menée par l'Algérie demeure un « exemple dont plusieurs pays veulent s'inspirer ». Azzi a notamment cité le Mali, l'Irak, la Libye et la Tunisie qui ont saisi l'Algérie par voix diplomatique afin d'appliquer le modèle algérien, consistant, a-t-il dit, « à continuer de mener une lutte antiterroriste tout en tendant la main aux égarés ». Dans ce sens, Azzi a plaidé pour une « réconciliation nationale globale et élargie », estimant que de nouvelles mesures seront annoncées par le gouvernement dans les prochaines semaines et viendront en complément aux dernières mesures prises par l'Etat. Il a cité notamment l'indemnisation des femmes violées durant la période du terrorisme ainsi que la levée de l'interdiction de sortie du territoire national à certaines personnes, dans le cadre du parachèvement du processus de réconciliation nationale. Pour Azzi, la réconciliation nationale doit s'étendre à d'autres catégories, telles que les détenus du Sahara, les enfants nés dans le maquis, les éléments des Groupes de légitime défense. Affirmant que tous les dossiers relatifs à la réconciliation nationale sont « sur le bureau du président de la République », Azzi a indiqué qu'il s'attendait à la prise d'autres « décisions historiques à même de clore définitivement le dossier de la tragédie nationale ». Il s'agit, entre autres, de la prise en charge des quelque 500 enfants nés dans le maquis durant la décennie noire, qui ont actuellement entre 5 et 15 ans, a-t-il dit, expliquant que la cellule a reçu une centaine de dossiers dont 37 ont été réglés au niveau de l'état civil.




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