Algérie

Merkel salue "un vote fort pour l'Europe"



Merkel salue
La chancelière allemande, Angela Merkel, a salué lundi le score de son parti conservateur comme un "vote fort pour une Europe unie", en soulignant que sa politique pour résoudre la crise resterait inchangée. "C'était un vote clair pour une Europe unie", a dit la présidente des chrétiens-démocrates (CDU/CSU) au siège de son parti, évoquant leur score de 41,5 % aux élections législatives, le meilleur depuis la réunification du pays en 1990.La chancelière allemande, Angela Merkel, a salué lundi le score de son parti conservateur comme un "vote fort pour une Europe unie", en soulignant que sa politique pour résoudre la crise resterait inchangée. "C'était un vote clair pour une Europe unie", a dit la présidente des chrétiens-démocrates (CDU/CSU) au siège de son parti, évoquant leur score de 41,5 % aux élections législatives, le meilleur depuis la réunification du pays en 1990.
Questionnée pour savoir si on pouvait attendre désormais de l'Allemagne plus de flexibilité sur ses exigences de réformes structurelles et de rigueur budgétaire en Europe, Angela Merkel a répondu : "Notre politique européenne ne va pas changer." "Nous devons sortir renforcés de la crise." Il y a une dizaine d'années, l'Allemagne était considérée comme "l'homme malade de l'Europe" et désormais elle est considérée comme un "pôle de stabilité" dans l'UE, a-t-elle affirmé. "Les autres peuvent y arriver", a-t-elle ajouté.
Victorieuse, dimanche, des élections législatives, la chancelière allemande Angela Merkel ne pourra pas gouverner seule. Malgré leur meilleur résultat électoral depuis la réunification du pays et leurs 311 députés sur 630, les conservateurs de la CDU-CSU ne peuvent pas compter sur leurs alliés traditionnels, les libéraux du FDP, qui n'ont pas dépassé 5% des suffrages et ne seront donc représentés au Bundestag.
Les partis de gauche, le SPD, les Verts et Die Linke (extrême gauche) ont même la majorité mathématique au Bundestag. S'ils s'alliaient, ils seraient en mesure à tout moment de faire tomber Angela Merkel, même si le SPD et les Verts ont rejeté cette éventualité, estimant que Die Linke n'est pas mûre pour gouverner.
Le chef des libéraux démissionne
Philipp Rösler, chef de file des libéraux allemands du FDP depuis 2011, a remis lundi 23 septembre sa démission au lendemain de la débâcle électorale de son parti.
Les libéraux, qui étaient alliés à Angela Merkel dans la coalition sortante, ressortent lessivés du scrutin avec 4,8 % des voix, quatre ans avoir avoir réalisé le meilleur score de leur histoire (14,6 %). Pour la première fois depuis la création du parti en 1948, le FDP n'aura aucun représentant au Bundestag. Il lui reste quatre élus au Bundesrat, la chambre haute du Parlement.
Par ailleurs ministre de l'économie et vice-chancelier, M. Rösler, 40 ans, avait présenté son parti pendant la campagne comme celui de "de la famille normale, avec un père et une mère qui travaillent et deux enfants, cette famille dont ne parlent jamais les journaux". Il avait diabolisé les adversaires "rouges, rouges, verts", c'est à dire les sociaux-démocrates, le parti de la gauche radicale (Die Linke) et les écologistes, qui veulent augmenter les impôts, c'est "pour payer la dette des autres".
La presse européenne salue le triomphe d'Angela Merkel
Le triomphe aux législatives de la chancelière Angela Merkel, réélue pour un troisième mandat "historique" à la tête de l'Allemagne, est salué lundi 23 septembre par l'ensemble de la presse en Europe. "Merkel frôle la majorité absolue", titre le quotidien espagnol de centre gauche El Pais, qui parle d'un "résultat sans précédent depuis l'époque du chancelier Konrad Adenauer (CDU) il y a 50 ans". Le journal de centre droit El Mundo évoque quant à lui une "victoire historique".
"Triomphe retentissant de Merkel, qui espère gouverner en solitaire", explique encore le quotidien conservateur ABC. Pour le grand quotidien italien Corriere della Sera, la victoire d'Angela Merkel est "historique". La Stampa affirme quant à elle que l'Allemagne a "couronné Angela Merkel". Au Royaume-Uni, le quotidien conservateur Daily Mail juge de son côté qu'en remportant un troisième mandat, Mme Merkel "est devenue la (Margaret) Thatcher d'Allemagne".
En France, le quotidien libéral Le Figaro salue "le triomphe de Merkel" : "plébiscitée avec plus de 42% des suffrages, la chancelière d'Allemagne était tout près d'obtenir hier soir la majorité absolue en sièges au Bundestag", écrit le journal français. "Triomphale", titre simplement le quotidien économique Les Echos. "Merkel gagne avec la majorité absolue", affirme au Portugal l'influent journal économique Jornal de negocios, tout comme le Diario de Noticias qui indique que "les télévisions donnent une majorité absolue à la CDU d'Angela Merkel".
Questionnée pour savoir si on pouvait attendre désormais de l'Allemagne plus de flexibilité sur ses exigences de réformes structurelles et de rigueur budgétaire en Europe, Angela Merkel a répondu : "Notre politique européenne ne va pas changer." "Nous devons sortir renforcés de la crise." Il y a une dizaine d'années, l'Allemagne était considérée comme "l'homme malade de l'Europe" et désormais elle est considérée comme un "pôle de stabilité" dans l'UE, a-t-elle affirmé. "Les autres peuvent y arriver", a-t-elle ajouté.
Victorieuse, dimanche, des élections législatives, la chancelière allemande Angela Merkel ne pourra pas gouverner seule. Malgré leur meilleur résultat électoral depuis la réunification du pays et leurs 311 députés sur 630, les conservateurs de la CDU-CSU ne peuvent pas compter sur leurs alliés traditionnels, les libéraux du FDP, qui n'ont pas dépassé 5% des suffrages et ne seront donc représentés au Bundestag.
Les partis de gauche, le SPD, les Verts et Die Linke (extrême gauche) ont même la majorité mathématique au Bundestag. S'ils s'alliaient, ils seraient en mesure à tout moment de faire tomber Angela Merkel, même si le SPD et les Verts ont rejeté cette éventualité, estimant que Die Linke n'est pas mûre pour gouverner.
Le chef des libéraux démissionne
Philipp Rösler, chef de file des libéraux allemands du FDP depuis 2011, a remis lundi 23 septembre sa démission au lendemain de la débâcle électorale de son parti.
Les libéraux, qui étaient alliés à Angela Merkel dans la coalition sortante, ressortent lessivés du scrutin avec 4,8 % des voix, quatre ans avoir avoir réalisé le meilleur score de leur histoire (14,6 %). Pour la première fois depuis la création du parti en 1948, le FDP n'aura aucun représentant au Bundestag. Il lui reste quatre élus au Bundesrat, la chambre haute du Parlement.
Par ailleurs ministre de l'économie et vice-chancelier, M. Rösler, 40 ans, avait présenté son parti pendant la campagne comme celui de "de la famille normale, avec un père et une mère qui travaillent et deux enfants, cette famille dont ne parlent jamais les journaux". Il avait diabolisé les adversaires "rouges, rouges, verts", c'est à dire les sociaux-démocrates, le parti de la gauche radicale (Die Linke) et les écologistes, qui veulent augmenter les impôts, c'est "pour payer la dette des autres".
La presse européenne salue le triomphe d'Angela Merkel
Le triomphe aux législatives de la chancelière Angela Merkel, réélue pour un troisième mandat "historique" à la tête de l'Allemagne, est salué lundi 23 septembre par l'ensemble de la presse en Europe. "Merkel frôle la majorité absolue", titre le quotidien espagnol de centre gauche El Pais, qui parle d'un "résultat sans précédent depuis l'époque du chancelier Konrad Adenauer (CDU) il y a 50 ans". Le journal de centre droit El Mundo évoque quant à lui une "victoire historique".
"Triomphe retentissant de Merkel, qui espère gouverner en solitaire", explique encore le quotidien conservateur ABC. Pour le grand quotidien italien Corriere della Sera, la victoire d'Angela Merkel est "historique". La Stampa affirme quant à elle que l'Allemagne a "couronné Angela Merkel". Au Royaume-Uni, le quotidien conservateur Daily Mail juge de son côté qu'en remportant un troisième mandat, Mme Merkel "est devenue la (Margaret) Thatcher d'Allemagne".
En France, le quotidien libéral Le Figaro salue "le triomphe de Merkel" : "plébiscitée avec plus de 42% des suffrages, la chancelière d'Allemagne était tout près d'obtenir hier soir la majorité absolue en sièges au Bundestag", écrit le journal français. "Triomphale", titre simplement le quotidien économique Les Echos. "Merkel gagne avec la majorité absolue", affirme au Portugal l'influent journal économique Jornal de negocios, tout comme le Diario de Noticias qui indique que "les télévisions donnent une majorité absolue à la CDU d'Angela Merkel".


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