Algérie

Merkel prise en tenailles par les parlementaires allemands



Pour Angela Merkel, forte jusqu'ici d'une popularité inébranlable, cette rentrée politique marque le coup d'envoi de la campagne pour les élections législatives, prévues à l'automne 2013. Et cela signifie que sa marge de man'uvre se réduit, en particulier en ce qui concerne la Grèce, symbole en Allemagne de toutes les dérives de la zone euro.
L'aile droite de la coalition conservateurs-libéraux de Merkel rejette tout délai et tout nouveau soutien financier pour Athènes. Et l'opposition de gauche, à la traîne dans les sondages, a averti qu'elle ne voterait aucune nouvelle aide à la Grèce. Or, sans ces voix des sociaux-démocrates et des Verts, Merkel risque la paralysie parlementaire.
Autre indice d'un durcissement de ton à Berlin, le porte-parole du ministère des Finances a fait lundi une entorse inhabituelle à la règle qui veut qu'en Allemagne, la politique monétaire ne fasse l'objet d'aucun commentaire du gouvernement. Si la Banque centrale européenne (BCE) déterminait des écarts maximum de taux d'emprunt entre pays européens au-delà desquels elle interviendrait en achetant en masse des obligations publiques, cela serait «d'un point de vue théorique très problématique», a-t-il dit. Le porte-parole du ministère a dit «ne rien savoir » d'un tel projet, évoqué dans l'hebdomadaire Der Spiegel et très commenté sur les marchés.
Le gouvernement a bénéficié lundi du soutien franc et massif de la Banque centrale allemande, qui a rappelé qu'elle était «critique» vis-à-vis des rachats d'obligations car ils contiennent selon elle des «risques élevés pour la stabilité».
La BCE elle-même, qui d'habitude s'astreint à un silence rigoureux sur les informations de presse, s'est efforcée de calmer le jeu en déclarant lundi à propos de l'article du Spiegel qu'il était «trompeur d'écrire sur des décisions qui n'ont pas encore été prises».
Pour Angela Merkel, forte jusqu'ici d'une popularité inébranlable, cette rentrée politique marque le coup d'envoi de la campagne pour les élections législatives, prévues à l'automne 2013. Et cela signifie que sa marge de man'uvre se réduit, en particulier en ce qui concerne la Grèce, symbole en Allemagne de toutes les dérives de la zone euro.
L'aile droite de la coalition conservateurs-libéraux de Merkel rejette tout délai et tout nouveau soutien financier pour Athènes. Et l'opposition de gauche, à la traîne dans les sondages, a averti qu'elle ne voterait aucune nouvelle aide à la Grèce. Or, sans ces voix des sociaux-démocrates et des Verts, Merkel risque la paralysie parlementaire.
Autre indice d'un durcissement de ton à Berlin, le porte-parole du ministère des Finances a fait lundi une entorse inhabituelle à la règle qui veut qu'en Allemagne, la politique monétaire ne fasse l'objet d'aucun commentaire du gouvernement. Si la Banque centrale européenne (BCE) déterminait des écarts maximum de taux d'emprunt entre pays européens au-delà desquels elle interviendrait en achetant en masse des obligations publiques, cela serait «d'un point de vue théorique très problématique», a-t-il dit. Le porte-parole du ministère a dit «ne rien savoir » d'un tel projet, évoqué dans l'hebdomadaire Der Spiegel et très commenté sur les marchés.
Le gouvernement a bénéficié lundi du soutien franc et massif de la Banque centrale allemande, qui a rappelé qu'elle était «critique» vis-à-vis des rachats d'obligations car ils contiennent selon elle des «risques élevés pour la stabilité».
La BCE elle-même, qui d'habitude s'astreint à un silence rigoureux sur les informations de presse, s'est efforcée de calmer le jeu en déclarant lundi à propos de l'article du Spiegel qu'il était «trompeur d'écrire sur des décisions qui n'ont pas encore été prises».


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