Algérie

MERIEM GUEMACHE À PROPOS DU RECUEIL “LA DEMOISELLE DU MÉTRO” “C’est une mosaïque de la société algérienne”



MERIEM GUEMACHE À PROPOS DU RECUEIL “LA DEMOISELLE DU MÉTRO”  “C’est une mosaïque de la société algérienne”
L’auteure lors de la vente-dédicace © Tighilt/Liberté


L’auteure était l’invitée, samedi, de la librairie Multi-livres Cheikh Omar de Tizi Ouzou pour la signature de son recueil La demoiselle du métro (éditions Casbah). Lors de cette rencontre avec ses lecteurs, elle est revenue sur ces nouvelles qui racontent l’Algérie dans sa diversité.

L’auteure et journaliste Meriem Guemache, était, samedi, l’invitée de la librairie Multi-livres Cheikh Omar de Tizi Ouzou pour la signature de son recueil de nouvelles La demoiselle du métro (éditions Casbah), composé de treize nouvelles qui sont, a-t-elle souligné, des mosaïques de la société algérienne de manière générale. “La partie du livre La demoiselle du métro d’où est tiré le titre relate l’histoire romantique d’un coup de foudre entre un jeune homme et une très belle jeune fille qui se déroule dans une rame du métro d’Alger, précisément entre la station Aïssat-Idir et celle du boulevard des Martyrs. Je me suis mise dans la peau d’un jeune homme qui va rêver le temps d’un trajet de métro d’une dizaine de minutes !”, a indiqué l’auteure. Meriem Guemache a précisé que son ouvrage compte aussi d’autres nouvelles évoquant entre autres “la visite de Karl Marx à Alger en 1892 sur recommandation de son médecin, car il souffrait de pleurésie, et en me basant sur un fait historique, j’ai brodé une fiction.
Je voulais aussi rendre hommage à Mohamed Racim, artiste miniaturiste algérien, qui, à mon sens, a été oublié et à qui je consacre une nouvelle intitulée La Villa, puisqu’il fut assassiné en 1975 dans sa villa à El-Biar”. Et de poursuivre : “Je rends aussi hommage à mon métier où je raconte les coulisses de la radio. Il y a aussi une nouvelle où je traite de la question de la mort.” Pour Meriem Guemache, “le lien entre toutes ces nouvelles est Alger. Elles se déroulent toutes à Alger, qui est la ville dans laquelle je vis et je déambule chaque jour. Une ville dont je suis amoureuse et qui m’attire beaucoup, notamment sur le plan historique. Son patrimoine excite ma curiosité et me fait plonger dans les livres pour en connaître un peu plus sur cette ville qui m’a vu naître”. Et de renchérir à ce sujet : “J’ai toujours aimé écrire, et l’écriture fait désormais partie de ma vie. Je découvre un bonheur incommensurable, car être lu, c’est partager des moments exquis avec les lecteurs, ce qui est merveilleux.” À ce propos, ses nombreux lecteurs et lectrices de Tizi Ouzou ont eu beaucoup de plaisir à la rencontrer et à lui manifester une grande admiration. “Sincèrement, j’ai eu droit à un accueil chaleureux et très convivial, et je tiens à remercier toutes les personnes qui sont venues à ma rencontre, plus particulièrement Omar Cheikh qui m’a invitée dans cette ancienne et célèbre librairie de Kabylie”, dira l’hôte de la ville des Genêts, qui semblait enchantée par cette belle escapade dans la capitale du Djurdjura. Née à El-Biar, sur les hauteurs de la capitale, Meriem Guemache a suivi des études en lettres anglaises à l’université d’Alger. En 1989, elle intègre la Chaîne III de la Radio algérienne où elle produit et anime des émissions culturelles et de divertissement. En parallèle, elle collabore en tant que journaliste dans plusieurs titres de la presse écrite et de nombreux magazines.
En 2017, elle publie son premier livre destiné aux enfants : Lotfi à La Casbah d’Alger suivi en 2018 de Lotfi au palais de Khedaoudj El-Amiaa” (Casbah éditions). La demoiselle du métro est son premier recueil de nouvelles.




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