Dans cette pièce, la comédienne tente une nouvelle expérience dans la mise en scène. Elle compte participer avec son travail au festival du théâtre féminin prévu en mars à Annaba. « C'est une nouvelle expérience que je tente. J'espère être à la hauteur de mes espérances. Je suis consciente que ce n'est pas une tâche aisée. C'est un nouveau défi que je dois relever, car la mise en scène est l'orchestration de tous les éléments d'une production théâtrale, jeu, costumes, décor, éclairage et son. C'est un regard subjectif qui se forge d'après une lecture approfondie d'une 'uvre et qui dirige de façon sensible tous les créateurs réunis autour de la production. Je dois, par-dessus tout, avoir une confiance absolue envers mes compagnons de création, et vice-versa », indique-t-elle. Pour Meriem Alag, les qualités nécessaires à son travail sont nombreuses : « La créativité, l'esprit d'analyse et de synthèse, la polyvalence, la capacité de travailler en équipe, le leadership... Mais d'abord et avant tout, il faut avoir de la vision, une vision personnelle de l''uvre et aussi de l'humanité, être attentif à la vie en soi et autour de soi. Et beaucoup d'amour et de patience. » Le choix de la polygamie ne vient pas du néant, surtout que c'est un thème d'actualité, qui a pris, ces derniers temps, des « proportions » importantes en Algérie. C'est dans cette optique que Meriem Alag a voulu centrer son travail. « La polygamie est un acte culturel, économique et problématique. Ce phénomène est monnaie courante dans notre société. Jadis, l'homme avait accès à des richesses avec une grande considération sociale et politique de la famille au sein de laquelle le chef jouissait d'une plus grande considération. De tout temps, des femmes se sont battues contre la polygamie jusqu'à envoûter ou tuer leur rivale. En définitive, la polygamie, bien qu'étant un acte naturel et culturel, a des avantages et des inconvénients. » Bien que difficile à cerner, la nature de cette question et de savoir, à travers la comparaison, comment les aspects positifs et négatifs de la polygamie se rencontrent pour aboutir à la conclusion, Meriem Alag semble très confiante et confie qu'elle a passé les trois-quarts de son temps à relire le scenario et à préparer les comédiens. La polygamie demeure un phénomène humain universel qui se pratiquait et se pratique aussi bien dans les sociétés civilisées qui récusent la polygamie dans le domaine juridique pour l'adopter dans le domaine pratique. Pour rappel, Meriem Alag a participé dans diverses productions nationales et maghrébines. On citera sa collaboration dans les feuilletons « Douar Chawiya », « Djeha », « Koussouf » et dernièrement son passage dans le feuilleton « L'autre visage » de la réalisatrice Djamila Aras.
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Posté Le : 18/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Sidhoum
Source : www.horizons-dz.com