Algérie

Mercuriale: Les prix toujours défiants



? Dans les marchés, ce n'est plus l'effervescence des jours qui ont précédé le Ramadhan, et qui s'est poursuivie jusqu'au premier et deuxième jour du mois sacré. La frénésie qui s'est emparée des consommateurs dans ces moments-là, a participé à la hausse quasi générale des prix, et cette baisse de la tension augure d'un retour vers la normale ou presque.Les prix ne peuvent pas vraiment se stabiliser à la normale, du début à la fin du Ramadhan, et il y a également la hausse des prix sur le marché international, qui a dopé les prix de tous les produits alimentaires, ainsi que cette inflation galopante sur le plan interne, qui dépasse les 9 %, et qui a, à elle seule, fouetté tous les prix. Pour la mercuriale, donc, il faut dire que la pomme de terre résiste encore à toutes les mesures qui visent un fléchissement de son prix, défiant tout le monde avec une barre très haute. Le prix de ce féculent a même continué à grimper, atteignant les 130 à 140 dinars/kg, au cinquième jour du jeûne, au moment où d'autres amorçaient une pente légère, comme la tomate, qui retrouve son prix d'avant l'ambiance du Ramadhan, soit entre 75 et 100 dinars. Les carottes, indispensables pour concocter des salades, sont écoulées entre 60 et 100 dinars le kilo, enregistrant une légère baisse par rapport à la période qui a précédé le Ramadhan.
On remarque, aussi, que les prix sont très disparates après cinq jours de jeûne. Les artichauts à 100 dinars, le poivre doux et piquant entre 120 et 140 dinars et les courgettes à 160 dinars, les oignons entre 60 et 70 dinars, l'ail entre 400 et 1300 dinars, les viandes blanches à 400 dinars et les viandes rouges d'agneau à partir de 1400 dinars/kg, laissent voir que les prix sont en train de redescendre après près d'une semaine du début du Ramadhan.
Selon des avis largement partagés, la baisse de la frénésie des achats qui s'est emparée des citoyens à la veille du Ramadhan est derrière cette légère baisse des prix, attendue du reste. C'est logique, quand il y a une pression de la demande sur un quelconque produit, son prix augmente automatiquement, et le contraire, quand la demande baisse par rapport à l'offre, fait automatiquement baisser les prix. Mais, les prix des fruits restent très élevés, et suscitent beaucoup d'interrogations. Les pouvoirs publics qui ont axé leurs efforts de contrôle sur les légumes, ont quelque peu délaissé les fruits, où semblent avoir migré tous les spéculateurs.


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