Algérie

Mercuriale : Les prix des fruits et légumes flambent



En effet ce n'est pas la quantité qui fait défaut dans la mesure où les étals sont abondamment garnis de légumes en tous genres. Mais ce sont les prix affichés qui laissent perplexes. Les marchés de Gambetta, El Hamri, les Aurès, connus pourtant pour leurs prix des plus abordables, ne dérogent pas à  cette fièvre de la mercuriale.
Les petites bourses sont contraintes de ce fait de s'approvisionner en petites quantités ou de supprimer de leur liste des provisions les produits maraîchers. Tel est le cas des haricots verts cédés à  250DA, des aubergines à  120DA, des choux fleurs à  100DA. La salade verte est également proposée à  ce même prix. Si ces produits peuvent ne pas garnir les plats des petites bourses, la pomme de terre, pour sa part, constitue un aliment de base indissociable. Mais même ce tubercule n'échappe pas à  cette règle imposée par le marché, proposé  sur les étals à  55DA. «Il faudrait au minimum mille dinars pour pouvoir remplir quelque peu son couffin» regrette ce père de famille visiblement gagné par le dépit à  l'idée de retourner chez lui le panier dégarni. Il est inutile, comme l'a déploré cette ménagère, de se rendre chez le boucher. «Même le poulet, cédé à  350DA le kilogramme, est devenu inabordable pour nous».                                   


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)