Merci, vraiment merci Monsieur Gana

Nous devons une fière chandelle à Azzedine Gana, président du CRB ; grâce à lui, Islam Slimani continue à faire briller l'étoile du championnat national au sein de son club, le CRB, alors qu'il avait la possibilité d'être transféré lors du dernier mercato en France.
À Troyes précisément. C'est que le très éclairé Gana est convaincu que la place de Slimani est encore ici, au milieu de cette médiocrité footballistique ambiante où le pousse-ballon est devenu... sport roi par excellence.
Au diable donc les conseils intéressés d'observateurs avertis qui abondaient tous dans le sens d'un transfert pas forcément rentable mais nécessaire pour un talent naissant en quête de nouveaux challenges.
À la recherche surtout d'un environnement plus professionnel, plus propice pour assouvir sa soif de progrès. Du reste, Gana n'en démord pas, il veut même remettre ça pour la saison prochaine et perpétuer notre bonheur d'avoir avec nous Slimani, dans la 'kousina" et reprendre de plus belle la très captivante série de navets du championnat algérien. Et pour ce faire, il n'y a pas mieux qu'un 'semsar" comme Gana pour faire exploser les enchères afin de tenter de décourager les éventuels preneurs. Ne vient-il pas, en effet, de fixer l'indemnité de transfert de Slimani à un million d'euros, lui qui n'a pas déboursé le dixième l'été dernier pour l'amener à redoubler son bail au CRB. Slimani n'est pas seul d'ailleurs dans cette optique. Les dirigeants de l'ESS font presque de même avec Aoudia.
Pas question de les laisser partir pour des broutilles, martèlent-ils. Sans pour autant vouloir préjuger de la capacité des clubs étrangers à satisfaire les exigences de Gana et encore moins de la perspicacité de l'auteur d'une telle exigence financière, l'on peut néanmoins poser la question de savoir si les clubs algériens sont vraiment en position favorable pour dicter leur loi sur le marché des transferts 'De la réponse découle sans doute la feuille de route pour Gana et ses pairs.
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