Il a été jusqu'au bout de son combat. La dernière fois que je l'ai vu c'était quelques jours avant la marche du vendredi 29 mars. Dans son bureau. Comme à son habitude, il était là pour régler quelques problèmes administratifs. Il semblait en forme malgré la fatigue due à la maladie. On a discuté du Hirak, de Bouteflika qui n'avait pas encore démissionné et d'autres choses... Je ne pensais pas alors qu'il allait nous quitter au lendemain du premier jour de l'Aïd.De Fouad, je garde l'image d'un homme, un vrai, un progressiste engagé qui, après l'interdiction du Matin par Bouteflika, m'avait proposé de faire une chronique dans le Soir d'Algérie afin que ma signature (c'était ses mots) ne tombe pas dans l'oubli... Et chaque fois que j'écrirai une chronique, j'aurai une pensée pour lui.
Adieu frère. À sa famille et à toute l'équipe du journal, mes condoléances attristées.
Hassane Zerrrouky
Posté Le : 06/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hassan Zerrouky
Source : www.lesoirdalgerie.com