Merci de faire l'appoint !

Quand il y a, chaque fois, monnaie à rendre, et aussi menue soit-elle, cela finit à la longue par déranger sérieusement. Il en est de même lorsque certains s'autorisent à parler et que, derrière ce qu'ils disent, il y a toujours des restes.

Des vérités qu'ils ne veulent reconnaître, des illusions dont ils ne peuvent se débarrasser ou, tout simplement, des évidences qu'ils tentent de maintenir étouffées. Les restes, les non dits et les dissimulations, tout comme la menue monnaie, peuvent faire que l'on hurle, parfois même sans faire attention : « faites l'appoint, s'il vous plaît ». Dans l'interview réalisée dans son numéro 3094 (daté du 4 au 10 septembre 2008), Paris-Match nous rapporte des propos plus qu'étranges et, c'est le moindre que l'on puisse dire, à la limite du mentalement normal. A la question de savoir si la stratégie menée par les Français en Afghanistan est bonne ou inadaptée, le général à la retraite François Cann, qui a exercé sous les ordres de Bigeard en Algérie (et qui a aussi fait partie du corps expéditionnaire français à Beyrouth en 1883), n'hésite pas à recourir à une comparaison avec la guerre d'Algérie. Il y puise son argumentaire et ... sa fierté !



Un parallèle plus que déplacé...