Algérie

Mer des vertus



La saison printanière passe le témoin aux grandes vacances et le ramadhan... On se tient prêt pour affronter deux évènements à la fois, exigeant un effort financier qui arrive à point nommé pour parer aux imprévus. Le budget des vacances associé à la longue facture gastronomique du ramadhan s’entremêlent  dans un indescriptible décompte raclant le fond de tirelire. Qu’a cela ne tienne ! Dans la foulée des grandes vacances l’effort de guerre est recommandé pour se maintenir au beau fixe avec ces redoutables échéances. Aussi, l’été s’installe avec ses premiers  «coup de soleil» pour une saison au goût mi-figue mi-raisin. On ne sait pas encore sur quel pied danser. Les premières vagues de vacanciers s’apprêtent à dérouler leur attirail de camping. Les regards se portent vers la grande bleue. Avec une expérience heureuse pour les mordus de la baignade malheureuse pour touristes de campagne on essaie de joindre les deux bouts. Demain est un  autre jour. Le prochain contingent de vacanciers est déjà sur pied pour repousser les avatars d’une difficile mission récréative. On est mieux servi que par soi-même. Il suffit de s’en rendre compte dans le choix du lieu et le coût. Il  y a des gens qui passent leurs vacances à la barbe et au nez des marchands de vacances, ils arrivent  même à rempiler sur des camps de toile avec armes et bagages. Il ne leur suffit pas beaucoup pour faire du tourisme pionnier. La nature les a gâtés des plus beaux sites naturels non égalés. A eux de faire la part des choses pour se frayer une place au soleil. A cent bornes d’Alger, Beni Haoua nous révèle mille et une façons de camper à l’œil et passer de bonnes vacances. Dans un espace pittoresque sauvage, il y a place pour tout le monde. Même faire son marché au  seuil de sa propre tente est réalité. L’abondance de l’eau, les fabuleuses corbeilles à fruits champêtres vous arrivent à dos de mulets. Quoi de plus beau que ces vacances féeriques venu d’un mont où il ne pleut pas. La Césarienne a beaucoup de choses à nous raconter, le saint patron de la ville Sidi Braham El Ghobrini veille par sa bénédiction  sur le légendaire accueil de la cité qui nous fait rêver le temps d’un été. Comme à chaque retrouvaille on écrase une larme sur de magnifiques souvenirs qui nous invitent au retour. Avant de quitter les lieux, le dernier des vacanciers éteindra la lumière. Il  laissera sur le sable d’une plage déserte un magnifique coucher de soleil.


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