Mépris '

L'affaire Ghoulam prend de plus en plus de l'ampleur et fait déjà couler beaucoup d'encre confirmant au passage l'irresponsabilité des arguments avancés par ce joueur pour faire l'impasse sur le match du Cameroun. La légèreté avec laquelle Ghoulam explique son absence du regroupement de Sidi Moussa ressemble plutôt à du mépris envers les couleurs nationales qu'à autre chose.Son club, le Napoli n'est pas exempt de tout reproche puisqu'il en a rajouté une autre couche de mépris avant de se rétracter dans un communiqué où il met de l'eau dans son vin. Le joueur aux deux visages, excellent à Naples, piètre en équipe nationale, n'est en rien indispensable pour les Verts d'autant que toutes prestations en Afrique n'étaient d'aucune utilité pour l'Algérie. En termes plus simples, il n'est que l'ombre de lui-même à chaque fois qu'il enfile le maillot national. Se comporter de la sorte est purement et simplement de l'ingratitude envers le pays qui l'a fait connaître et qui l'a toujours choyé. Heureusement que la FAF ne s'est pas tu et a décidé de vérifier ses allégations et celles de son club. Rien ne l'oblige à se comporter de la sorte dans une conjoncture où l'Algérie du football vit ses heures les plus sombres. Il aurait tout simplement dû afficher clairement son désir de ne plus porter les couleurs nationales comme l'a si bien fait Medjani qui, d'ailleurs est sorti par la grande porte. Nul n'est indispensable, encore moins les joueurs qui ne se donnent pas à fond quand ils représentent l'Algérie. La FAF a très bien réagi et, partant, elle doit frapper d'une main de fer pour montrer l'exemple à tout autre joueur qui se comporte de la sorte. On ne joue pas avec les couleurs du pays quand bien même ce joueur se nomme Ghoulam et évolue dans l'un des plus grands championnats du monde. Tous les autres joueurs de l'équiper nationale sont avertis et c'est tant meiux pour tout le monde.