Mendicité enfantine

20 dossiers entre les mains de la justice Selon le directeur de l’action sociale de la wilaya d’Oran, 20 dossiers pour mendicité infantile ont été portés devant le tribunal qui devra statuer sur le sort des individus après que les services de la DAS se soient rendu compte qu’ils continuaient à exploiter des enfants dans leur activité dégradante. De même source, on apprend qu’au cours de leurs enquêtes avec les mendiants, il leur a été proposé de l’aide à l’exemple des soins gratuits et la recherche d’un travail pour l’amélioration de leur situation en contrepartie à condition qu’ils cessent de mendier, une pratique classée comme délit prévu et réprimé par la loi. Pour route réponse, les mendiants ont rejeté cette offre estimant que la mendicité était plus payante et ses produits pour rapides surtout lorsqu’ils exploitent des enfants et nourrissons qu’ils livrent à la rue pour apitoyer les gens et les inciter à leur faire l’aumône. Selon ce même responsable, certains mendiants ont même utilisé des poupées pour obliger les badauds à faire le geste attendu, porter la main à la poche et leur donner quelques dinars. On fait remarquer que beaucoup de ces individus ont investi le centre ville et les quartiers que visitent les touristes lors de leur séjour à Oran, notamment durant la saison estivale où des millions d’estivants nationaux et étrangers convergent vers Oran. Ceci étant, il y a lieu de préciser que la DAS n’a pas encore prie en charge les enfants qu’exploitent ces mendiants. A ce propos, on précise que les enquêtes se poursuivent et que certains de ces mendiants ont présentés des enfants comme étant ceux de leurs proches. On rappelle que suite au jugement qui sera rendu, les enfants seront pris en charge et confiés aux crèches relevant de la direction de l’action sociale DAS ainsi que dans les centres spécialisés pour enfants assistés. Pour rappel, selon la direction de l’action sociale et la commission chargée du contrôle des mendiants, dont la protection civile et les représentants des bureaux d’aide sociale. Certains de ces mendiants sont aisés et préfèrent faire la manche en usant de subterfuges pour se faire de l’argent.   Sifi F.