Mendès: la sécurité alimentaire en question

La ferme pilote semencière Si Benguellaz de Mendès, un établissement verdoyant digne de cette réputation perdue de «grenier de l'Afrique du Nord» qui collait autrefois au nom de la ville de Mendès, «recolonisée» depuis par de nouveaux seigneurs, cite un de ses érudits, et honorée, jeudi dernier, par la célébration de la journée mondiale de l'alimentation débattant la sécurité alimentaire en temps de crise et où tous les acteurs du monde agricole y ont participé, attentionnés durant les 9 exposés et relâchés lors de l'exposition clôturant les débats.

Ainsi, le renouveau du monde agricole et de tous les opérateurs s'y affairant ne saurait se faire sans cette mise en garde alarmante mais ô combien nécessaire de la sécurité alimentaire en temps de crise à laquelle doivent concourir tous les efforts de la politique agricole et ceux de sensibilisation et d'initiation en direction des agriculteurs, premiers à relever ce défi de nourrir des populations en explosion démographique.

De la conduite d'un site de légumineuses, le pois chiche en exemple, à la relance des formations spécialisées en passant par l'intérêt agronomique de l'analyse des sols en étroite liaison avec une fertilisation raisonnée des céréales et légumes, de la lutte contre les bio agresseurs, aux techniques de semis, les initiateurs de ce rendez-vous dont la représentation de la FAO en Algérie diffusant deux notes d'information à l'occasion, la journée appelant à l'action effective sur le terrain, tout ce beau monde «nourri» d'un festin très bio, faut-il le signaler, aura atteint son objectif.