En réaction aux résultats des élections présidentielles du 17 avril, le président du Front du changement, M. Menasra, notera que « le scrutin n'était pas démocratique et ne s'est pas déroulé dans la transparence, comme promis par le pouvoir ».En réaction aux résultats des élections présidentielles du 17 avril, le président du Front du changement, M. Menasra, notera que « le scrutin n'était pas démocratique et ne s'est pas déroulé dans la transparence, comme promis par le pouvoir ».Il a relevé à ce sujet « plusieurs dépassements et violations » et déclaré dans une conférence de presse que « l'Algérie a vécu une saison de vote » à l'image de ce qui se passe dans d'autres pays arabes où les jeux sont faits d'avance, selon lui. Notamment quand il s'agit des élections présidentielles qui ne sont qu'une « étape obligatoire et un justificatif pour préserver le pouvoir et continuer le règne ».Le président du FC s'est dit convaincu qu'il n'existe pas en Algérie une vraie compétition politique. « C'est vrai que le pluralisme est une réalité mais il est de façade. Le vote chez nous c'est comme le référendum. Il n'existe pas de concurrence réelle parce que le pouvoir en place n'accepte pas la concurrence loyale et ne veut pas le changement », a-t-il observé. Le conférencier a insisté dans ce sens à revoir complètement la loi électorale qui ne garantit pas, selon lui, la transparence et la liberté et est revenu en détail sur les résultats proclamés par le ministre de l'Intérieur.« Si vous analysez bien les chiffres, a-t-il indiqué, vous remarquerez que Bouteflika a perdu du terrain par rapport à 2009. Cinq millions de voix de moins, ce qui est beaucoup pour un Président. C'est un message qu'il faut décrypter. Est-il destiné à Bouteflika ' Ou pour l'opposition ' Quoiqu'il en soit, la réalité est là et il faut bien expliquer ce décalage ».Il continuera dans ce sens et relèvera que le scrutin de 2014 reste le plus faible en termes de participation sans oublier les bulletins nuls qui ont un Menasra a parlé à cette occasion des dépassements « qui ont commencé par terroriser le peuple de voter pour Bouteflika au risque de vivre sans stabilité et sans sécurité » et a qualifié ces pratiques d'immorales.« Les gens, a-t-il affirmé, s'attendaient à être rassurés sur leur avenir et les solutions à leurs problèmes ». Il a condamné par ailleurs les insultes lancées à l'encontre du peuple par des représentants de Bouteflika ainsi que l'entrée en force de l'argent sale dans cette Questionné sur les solutions dont a besoin l'Algérie pour dépasser cette étape, le président du FC a plaidé pour une période de transition qui devra inclure toutes les parties concernées, à savoir le pouvoir et les partis d'opposition.Il a parlé de la nécessité de se faire accepter les uns aux autres et de croire au dialogue car, a-t-il dit, ni l'argent ni la violence n'ont réglé les problèmes de l'Algérie. Ainsi, le Front du changement appelle à mettre en œuvre une feuille de route qui commencera par la révision de la Constitution, la réforme de la loi électorale, de libérer la presse algérienne et enfin à faire davantage d'efforts en ce qui concerne la réconciliation nationale. Pour Menasra, « si d'autre partis politiques adhèrent à notre démarche, ils sont les bienvenus » car « l'Algérie est en crise et personne ne doit rester spectateur devant l'aggravation de la situation».Il a relevé à ce sujet « plusieurs dépassements et violations » et déclaré dans une conférence de presse que « l'Algérie a vécu une saison de vote » à l'image de ce qui se passe dans d'autres pays arabes où les jeux sont faits d'avance, selon lui. Notamment quand il s'agit des élections présidentielles qui ne sont qu'une « étape obligatoire et un justificatif pour préserver le pouvoir et continuer le règne ».Le président du FC s'est dit convaincu qu'il n'existe pas en Algérie une vraie compétition politique. « C'est vrai que le pluralisme est une réalité mais il est de façade. Le vote chez nous c'est comme le référendum. Il n'existe pas de concurrence réelle parce que le pouvoir en place n'accepte pas la concurrence loyale et ne veut pas le changement », a-t-il observé. Le conférencier a insisté dans ce sens à revoir complètement la loi électorale qui ne garantit pas, selon lui, la transparence et la liberté et est revenu en détail sur les résultats proclamés par le ministre de l'Intérieur.« Si vous analysez bien les chiffres, a-t-il indiqué, vous remarquerez que Bouteflika a perdu du terrain par rapport à 2009. Cinq millions de voix de moins, ce qui est beaucoup pour un Président. C'est un message qu'il faut décrypter. Est-il destiné à Bouteflika ' Ou pour l'opposition ' Quoiqu'il en soit, la réalité est là et il faut bien expliquer ce décalage ».Il continuera dans ce sens et relèvera que le scrutin de 2014 reste le plus faible en termes de participation sans oublier les bulletins nuls qui ont un Menasra a parlé à cette occasion des dépassements « qui ont commencé par terroriser le peuple de voter pour Bouteflika au risque de vivre sans stabilité et sans sécurité » et a qualifié ces pratiques d'immorales.« Les gens, a-t-il affirmé, s'attendaient à être rassurés sur leur avenir et les solutions à leurs problèmes ». Il a condamné par ailleurs les insultes lancées à l'encontre du peuple par des représentants de Bouteflika ainsi que l'entrée en force de l'argent sale dans cette Questionné sur les solutions dont a besoin l'Algérie pour dépasser cette étape, le président du FC a plaidé pour une période de transition qui devra inclure toutes les parties concernées, à savoir le pouvoir et les partis d'opposition.Il a parlé de la nécessité de se faire accepter les uns aux autres et de croire au dialogue car, a-t-il dit, ni l'argent ni la violence n'ont réglé les problèmes de l'Algérie. Ainsi, le Front du changement appelle à mettre en œuvre une feuille de route qui commencera par la révision de la Constitution, la réforme de la loi électorale, de libérer la presse algérienne et enfin à faire davantage d'efforts en ce qui concerne la réconciliation nationale. Pour Menasra, « si d'autre partis politiques adhèrent à notre démarche, ils sont les bienvenus » car « l'Algérie est en crise et personne ne doit rester spectateur devant l'aggravation de la situation».
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Posté Le : 23/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Smaïl B
Source : www.lemidi-dz.com