Menadi Aïssa

La campagne des législatives est sur le point de s'achever pour Aïssa Menadi, coordinateur de wilaya du RPR et candidat de ce parti sur la liste de Annaba.
Cet ancien syndicaliste du site d'ArcelorMittal d'El Hadjar, mais aussi et surtout ce président de l'USM Annaba, le club prestigieux de la ville, justifie sa candidature à la députation par sa connaissance du terrain et son ancrage local. Issu d'une famille modeste et ayant vécu dans un quartier populaire, celui qu'on appelle dans sa ville 'Lhadj Menadi' se présente comme un enfant du peuple et entend ne pas se démarquer de celui-ci, quoi qu'il arrive, assure-t-il.
Âgé de 60 ans, il s'en remet aux urnes en faisant campagne pour un deuxième mandat à l'APN, avec une approche plus réservée cette fois, compte tenu de la conjoncture exceptionnelle qui prévaut dans le pays actuellement. 'Nous menons une campagne sans bruit en faisant un travail de proximité auprès des familles, une par une.
Nous ferons en sorte de nous rapprocher d'ici à la fin de la campagne électorale du plus grand nombre de citoyens résidant dans les communes les plus reculées de la wilaya', indique Menadi. Le candidat se dévoile un peu plus en disant : 'Je suis quelqu'un de passionné par le sport et par le devenir du football en Algérie, mais nous ferons en sorte de ne pas utiliser les supporters pour forcer le choix des électeurs' faisant ainsi référence au poste qu'il occupe en tant que président du club phare d'Annaba, qui a connu un parcours 'haut en couleurs' sous sa direction et qu'il a continué à diriger malgré sa charge parlementaire.
Poursuivant sa présentation il ajoutera : 'Je n'ai pas à prouver quoi que ce soit, j'aime les gens, j'aime le contact. De plus je suis de la région et je pense être efficace au plan national'.
Le métallo devenu député n'appréhende pas les conditions de réussite du rendez-vous électoral du fait que tout concourt, selon lui, au 'déroulement d'un scrutin transparent, conformément aux engagements du Premier magistrat' dit-il.
C'est sur la base de ce constat, qu'il partage d'ailleurs avec Abdelkader Merbah, son chef de parti portant sur les bonnes conditions dans lesquelles se déroule le processus électoral qu'il appellera les électeurs annabis à se rendre massivement aux bureaux de vote en les rassurant sur le fait que la 'confiscation des voix et la fraude électorale n'auront pas lieu'.
Le contexte de son enfance et les valeurs fondamentales du travail ont été, explique-t-il le berceau d'une conception plutôt simple des réalités qui veut qu'à force d'efforts, tout le monde peut réussir. 'Je refuse l'assistanat pour l'assistanat, je pense que les Algériens, tout particulièrement les jeunes, peuvent réaliser de grandes choses avec de petits moyens et que nous pouvons devenir meilleurs face à l'adversité! Ce n'est pas facile, mais nous y parviendrons' persiste à dire Menadi.
'Fort de ces convictions, cela fait près de 25 ans que je mets à profit mon expérience auprès des entreprises et des collectivités, deux secteurs que je connais bien puisqu'étant moi-même une sorte de trait d'union entre les deux.
Mon projet consiste à valoriser les territoires grâce à une prise en charge effective des zones enclavées et comportant des problématiques sociales lourdes, nombreuses dans la région d'Annaba en particulier', conclut le metallo devenu député..
A. A.