Algérie

Menaces sur la rentrée sociale Les pouvoirs publics peinent à répondre aux besoins de la population



Menaces sur la rentrée sociale                                    Les pouvoirs publics peinent à répondre aux besoins de la population
Plus que quelques jours à tirer et ce sera la fin des «vacances», et pour le citoyen et pour le gouvernement. Ce sera la rentrée sociale. Une rentrée qui s'annonce des plus explosives. Un cocktail explosif palpable. Les ingrédients sont réunis en effet pour faire de cette rentrée sociale une menace pour la paix sociale. Les élus du peuple, nationaux et locaux, tournent le dos au peuple, le gouvernement ou ce qui reste de ministres en exercice brille par son immobilisme, que d'aucuns assimilent à une vacance de pouvoir, et une classe politique indifférente malgré la proximité de l'enjeu électoral des élections locales, APC/APW.
Plus que quelques jours à tirer et ce sera la fin des «vacances», et pour le citoyen et pour le gouvernement. Ce sera la rentrée sociale. Une rentrée qui s'annonce des plus explosives. Un cocktail explosif palpable. Les ingrédients sont réunis en effet pour faire de cette rentrée sociale une menace pour la paix sociale. Les élus du peuple, nationaux et locaux, tournent le dos au peuple, le gouvernement ou ce qui reste de ministres en exercice brille par son immobilisme, que d'aucuns assimilent à une vacance de pouvoir, et une classe politique indifférente malgré la proximité de l'enjeu électoral des élections locales, APC/APW.
À ces ingrédients s'ajoutent les
« soucis » de la rentrée scolaire qui pointe du nez, ceci après le stress vécu par les ménages durant le mois de Ramadhan et les jours de l'Aïd, caractérisés par une canicule exceptionnelle et des coupures de l'alimentation en énergie électrique et des ruptures en eau qui ont touché pratiquement tous les foyers à travers tout le territoire national. Ce sera donc une rentrée sociale très particulière marquée par des évènements tout aussi particuliers qui ont mis à rude épreuve les nerfs des citoyens, déjà à fleur de peau, malmenés par la flambée des prix, notamment durant le mois sacré et la baisse du pouvoir d'achat de la majorité de la population suite à un glissement, opéré en « douceur » , de la valeur du dinar et une inflation importée, comme le disent les économistes. La rue bouillonne. Les signes d'une explosion se manifestent chaque jour que Dieu fait. Il y a eu des émeutes du logement auxquelles sont venus se greffer celles de l'électricité, de l'eau et parfois d'un banal fait divers pour que des gangs de quartiers
« allument » le feu de la fitna entre les enfants d'un même secteur. Le pire n'est pas loin, si à Dieu ne plaise. Des gangs qui « règnent » sur un territoire n'est pas une vue de l'esprit. Le processus de mainmise sur tout un secteur donné est en marche. Le marché informel avec occupation des trottoirs et en général tout espace inoccupé est entré dans les m'urs. C'est un fait «acquis» et l'on voit mal comment les autorités publiques vont s'y prendre pour déloger les milliers de vendeurs à la sauvette qui se sont installés durablement dans ces espaces, profitant du laxisme ou de l'immobilisme des pouvoirs publics. Il n'est pas rare de voir des individus s'entretuer pour défendre leur « espace commercial », situé au coin d'une rue, au bas d'un immeuble ou carrément sur la voie publique. Le laisser-faire ou laisser-aller des gouvernants est la pire des solutions pour lutter contre le chômage des jeunes qui frappe durement cette frange de la population. C'est un éternel problème. On est sidéré face à l'incroyable impuissance des autorités publiques à lui trouver une solution. Les différents dispositifs mis en place, type Ansej, Cnac et autres ont montré leurs limites. On ne devient pas entrepreneur du jour au lendemain. La culture entrepreneuriale s'apprend comme tout autre métier. A défaut d'une gestion rationnelle, il est tout à fait logique que les jeunes entreprises nées dans la foulée de ces dispositifs s'autodétruisent à brève échéance. La délinquance juvénile est l'autre fléau qui devient préoccupant. Les agressions, le vol à la tire ou en association, le trafic de stupéfiants et autres fléaux sociaux, sont en constante hausse. Ils sont le fait de jeunes délinquants, sans repères, qui ne trouvent pas leurs places dans la société. Les jeunes, se sentant exclus et marginalisés en raison de l'absence de toute prise en charge de leurs préoccupations, investissent souvent les rues, saccagent les commerces et bâtiments administratifs. Aux mêmes maux, les mêmes effets, il ne sera pas étonnant que les jeunes n'investissent pas les rues à la prochaine rentrée sociale. Ils ont acquis la certitude que les pouvoirs publics ne comprennent que le langage de la violence. À ces «problèmes» qui sont devenus par la force des choses récurrents, il y a des protestations contre les feux de forêt, notamment en Kabylie, région la plus touchée par des incendies ayant ravagé des milliers d'hectares, réduisant en cendres des arbres fruitiers, d'autres d'essences rares, outre la fuite vers des lieux plus sûrs de centaines d'habitants. Les citoyens de cette région accusent certaines parties de mettre le feu aux poudres, au sens propre et figuré du terme. Et quand on sait que certaines de ces parties sont à l'affût de la moindre étincelle pour provoquer l'irréparable, il y a lieu de craindre pour la paix sociale dans cette partie du pays.
Mais le pire, c'est qu'un scénario se dessine en l'absence d'une communication des gouvernants. La situation s'aggrave de jour en jour face au mutisme incompréhensible des pouvoirs publics au moment où la population attend des explications ou à tout le moins des assurances quant à la maîtrise de la situation. Que nenni, les gouvernants se complaisent dans un silence assourdissant. Jusqu'au réveil aux bruits des «révoltés». A ce moment-là il sera peut-être trop tard.
À ces ingrédients s'ajoutent les
« soucis » de la rentrée scolaire qui pointe du nez, ceci après le stress vécu par les ménages durant le mois de Ramadhan et les jours de l'Aïd, caractérisés par une canicule exceptionnelle et des coupures de l'alimentation en énergie électrique et des ruptures en eau qui ont touché pratiquement tous les foyers à travers tout le territoire national. Ce sera donc une rentrée sociale très particulière marquée par des évènements tout aussi particuliers qui ont mis à rude épreuve les nerfs des citoyens, déjà à fleur de peau, malmenés par la flambée des prix, notamment durant le mois sacré et la baisse du pouvoir d'achat de la majorité de la population suite à un glissement, opéré en « douceur » , de la valeur du dinar et une inflation importée, comme le disent les économistes. La rue bouillonne. Les signes d'une explosion se manifestent chaque jour que Dieu fait. Il y a eu des émeutes du logement auxquelles sont venus se greffer celles de l'électricité, de l'eau et parfois d'un banal fait divers pour que des gangs de quartiers
« allument » le feu de la fitna entre les enfants d'un même secteur. Le pire n'est pas loin, si à Dieu ne plaise. Des gangs qui « règnent » sur un territoire n'est pas une vue de l'esprit. Le processus de mainmise sur tout un secteur donné est en marche. Le marché informel avec occupation des trottoirs et en général tout espace inoccupé est entré dans les m'urs. C'est un fait «acquis» et l'on voit mal comment les autorités publiques vont s'y prendre pour déloger les milliers de vendeurs à la sauvette qui se sont installés durablement dans ces espaces, profitant du laxisme ou de l'immobilisme des pouvoirs publics. Il n'est pas rare de voir des individus s'entretuer pour défendre leur « espace commercial », situé au coin d'une rue, au bas d'un immeuble ou carrément sur la voie publique. Le laisser-faire ou laisser-aller des gouvernants est la pire des solutions pour lutter contre le chômage des jeunes qui frappe durement cette frange de la population. C'est un éternel problème. On est sidéré face à l'incroyable impuissance des autorités publiques à lui trouver une solution. Les différents dispositifs mis en place, type Ansej, Cnac et autres ont montré leurs limites. On ne devient pas entrepreneur du jour au lendemain. La culture entrepreneuriale s'apprend comme tout autre métier. A défaut d'une gestion rationnelle, il est tout à fait logique que les jeunes entreprises nées dans la foulée de ces dispositifs s'autodétruisent à brève échéance. La délinquance juvénile est l'autre fléau qui devient préoccupant. Les agressions, le vol à la tire ou en association, le trafic de stupéfiants et autres fléaux sociaux, sont en constante hausse. Ils sont le fait de jeunes délinquants, sans repères, qui ne trouvent pas leurs places dans la société. Les jeunes, se sentant exclus et marginalisés en raison de l'absence de toute prise en charge de leurs préoccupations, investissent souvent les rues, saccagent les commerces et bâtiments administratifs. Aux mêmes maux, les mêmes effets, il ne sera pas étonnant que les jeunes n'investissent pas les rues à la prochaine rentrée sociale. Ils ont acquis la certitude que les pouvoirs publics ne comprennent que le langage de la violence. À ces «problèmes» qui sont devenus par la force des choses récurrents, il y a des protestations contre les feux de forêt, notamment en Kabylie, région la plus touchée par des incendies ayant ravagé des milliers d'hectares, réduisant en cendres des arbres fruitiers, d'autres d'essences rares, outre la fuite vers des lieux plus sûrs de centaines d'habitants. Les citoyens de cette région accusent certaines parties de mettre le feu aux poudres, au sens propre et figuré du terme. Et quand on sait que certaines de ces parties sont à l'affût de la moindre étincelle pour provoquer l'irréparable, il y a lieu de craindre pour la paix sociale dans cette partie du pays.
Mais le pire, c'est qu'un scénario se dessine en l'absence d'une communication des gouvernants. La situation s'aggrave de jour en jour face au mutisme incompréhensible des pouvoirs publics au moment où la population attend des explications ou à tout le moins des assurances quant à la maîtrise de la situation. Que nenni, les gouvernants se complaisent dans un silence assourdissant. Jusqu'au réveil aux bruits des «révoltés». A ce moment-là il sera peut-être trop tard.


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