Algérie

Menaces israéliennes contre l'Iran



L'Etat hébreu prouve une fois encore qu'il est au dessus du droit international. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en visite chez l'allié américain ne cache plus ses velléités d'agresser l'Iran avertissant que son pays ne vivrait pas dans un supposée «menace d'un anéantissement». Netanyahou devait rencontrer la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton et se rendre au Congrès, au lendemain d'intenses discussions avec le président Barack Obama, dans le but de rallier Washington à une action militaires contre Téhéran malgré un grand risque de déstabilisation régionale. Obama déjà en compagne pour la présidentielle de novembre prochain, avait montré pate blanche face au lobby pro-israélien, faiseur de président aux Etats-Unis, réitérant son soutient indéfectible à l'Etat hébreu. Ce dernier qui occupe des terres dans l'illégalité du droit international préfère menacer des voisins dont le programme nucléaire dérange les positions hégémoniques. Les informations sur une possible agression israélienne contre l'Iran sont devenues de plus en plus persistantes.Les insinuations sont devenues de plus en plus persistantes. «Aucun d'entre nous ne peut se permettre d'attendre beaucoup plus longtemps», a avertit Netanyahu devant 13 000 personnes lors d'une conférence de la puissante organisation pro-israélienne Aipac (American Israël public affairs committee). Les déclarations guerrières du premier ministre israélien ne semblent, par contre, pas choquer outre mesure Washington et les capitales européennes promptes à s'enflammer à la moindre insinuation de réagir aux agresseurs provenant de Téhéran. Un tel discours de la part de responsables iraniens aurait provoqué sinon une levée de bouclier, suscité au moins des réactions de réprobations de Paris et Londres. Rien de tout ça quand il s'agit de l'Etat d'Israël. Netanyahou se permet de déclarer lors de ses entretiens avec Obama qu'Israël resterait «maître de son destin», une suggestion à peine voilé sur la possibilité de passer à l'action sans l'accord de ses alliés. Le président américain Obama, estimant du bout des lèvres qu'une solution diplomatique est encore possible, observe un silence patent face aux discours belliqueux des israéliens. Les références à la deuxième guerre mondiale sont convoquées par les israéliens pour mieux susciter la culpabilité occidentale au service de leurs projets guerriers. Netanyahou a d'ailleurs estimé que «permettre à l'Iran d'avoir un arsenal nucléaire se rapprocherait du refus des Etats-Unis de bombarder le camp d'extermination nazi d'Auschwitz lors de la Deuxième guerre mondiale.»
M. B.


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