Ménacera s'attaque au FLN et appelle à une deuxième République « Le Front changement » : le gouvernement d'Ouyahia n'est pas habilité à organiser les élections

Le Front du changement, en attente de son agrément, a appelé à saisir l'occasion des élections législatives prévues pour le 10 mai prochain, à annoncer la deuxième république en Algérie. Il a dans le même sillage considéré que ces élections seront une station pour tester le sérieux des autorités et son respect des engagements annoncés par le président Bouteflika, portant sur la transparence des prochaines élections.
Le coordinateur du Front du Changement, M. Abdelmadjid Ménacera a fortement critiqué le Front de Libération National qu'il a accusé d'être derrière les pressions exercées sur le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales pour pousser le Front du Changement à changer son appellation . A ce propos, Ménacera a révélé « nous regrettons que nous avions été méprisé par un parti que nous respectons ». Ménacera a indiqué que son parti n'acceptera pas la démocratie orientée et pense que le changement ne constitue un risque contre personne », avant d'ajouter « l'opposition ne cible aucune partie en revendiquant un gouvernement neutre qui s'occupera de l'organisation des prochaines élections mais s'inscrit dans le cadre de revendications de plus de transparence. Il a notamment estimé que les prochaines élections représenteront un printemps démocratique qui conduira au changement sans violence ou anarchie. Ménacera a enfin commenté le discours de Bouteflika, président de la République et estimé qu'il a porté des signes positifs mais pas suffisants et qu'on a besoin de les convertir en outils efficaces pour la protection de la démocratie et garantir la transparence des prochaines élections.