Algérie

Menace de boycott '



Menace de boycott '
Les différentes associations de protection des consommateurs montent au créneau. Elles appellent les autorités à une baisse des prix et menacent de boycotter les produits les plus chers si cela continue.Les différentes associations de protection des consommateurs montent au créneau. Elles appellent les autorités à une baisse des prix et menacent de boycotter les produits les plus chers si cela continue.L'Apoce (Association de protection et d'orientation des consommateurs) et les autres associations de défense des intérêts des consommateurs comptent se mobiliser contre la cherté des prix. La flambée continue qui prévaut actuellement sur les différents étals des fruits, légumes et poissons a interpellé le mouvement associatif à lancer un avertissement aux autorités pour faire baisser les prix.Récemment, Mustapha Zebdi, président de l'Apoce a déclaré dernièrement que "la hausse des produits alimentaires est illégale" et l'avait qualifié de "vol" des consommateurs. Les prix qui continuent de "s'affoler" renseignent sur les inquiétudes qui planent sur la bourse des citoyens à un mois du Ramadhan.Le pire c'est que le prix de la sardine continue à afficher un prix entre 600 et 800 DA, soit un prix égal à la même période de l'année dernière. La Fédération nationale des consommateurs, qui avait entamé un boycott réussi de la sardine l'année dernière, s'apprête à mener campagne pour "sensibiliser les consommateurs à éviter d'acheter des produits à des prix modérés". Grâce aux différents soutiens de ces réseaux via le Net, on sent déjà le ras-le-bol des citoyens face à l'indifférence des pouvoirs publics face à la réalité des prix.Le président de l'Apoce est ferme : "Il faut s'impliquer dans la dénonciation" et qui regrette par ailleurs "qu'il n'y a même pas de marché de proximité dans les communes pour diminuer la pression des marchés parallèles". Le boycott des produits constitue-t-il aujourd'hui l'alternative 'Assurément oui, selon les différentes associations qui restent inflexibles sur le sujet, particulièrement lorsqu'il s'agit des couches vulnérables des citoyens lesquels n'en peuvent plus de supporter ces dérives des prix. Par ailleurs, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, n'a aucunement indiqué qu'il y aurait ou pas une baisse de prix, se contentant d'assurer uniquement la disponibilité des produits frais prochainement.Les autorités éludent donc la question en cultivant la fuite en avant sur une question qui concerne tous les citoyens. Certains experts recommandent "de subventionner les familles et les personnes pauvres au lieu de subventionner les prix". Dernièrement une étude a montré qu'une famille algérienne composée de 5 personnes, ne pourra équilibrer un budget à la consommation que si le salaire des ménages est de 87.000 DA.Ce qui reste impossible à atteindre pour les bas revenus. Le minimum perçu par la même famille qui est de 50.000 DA ne concerne actuellement que les dépenses alimentaires. Le reste des dépenses est alors exclu vu la courbe ascendante que prennent actuellement tous les prix.L'Apoce (Association de protection et d'orientation des consommateurs) et les autres associations de défense des intérêts des consommateurs comptent se mobiliser contre la cherté des prix. La flambée continue qui prévaut actuellement sur les différents étals des fruits, légumes et poissons a interpellé le mouvement associatif à lancer un avertissement aux autorités pour faire baisser les prix.Récemment, Mustapha Zebdi, président de l'Apoce a déclaré dernièrement que "la hausse des produits alimentaires est illégale" et l'avait qualifié de "vol" des consommateurs. Les prix qui continuent de "s'affoler" renseignent sur les inquiétudes qui planent sur la bourse des citoyens à un mois du Ramadhan.Le pire c'est que le prix de la sardine continue à afficher un prix entre 600 et 800 DA, soit un prix égal à la même période de l'année dernière. La Fédération nationale des consommateurs, qui avait entamé un boycott réussi de la sardine l'année dernière, s'apprête à mener campagne pour "sensibiliser les consommateurs à éviter d'acheter des produits à des prix modérés". Grâce aux différents soutiens de ces réseaux via le Net, on sent déjà le ras-le-bol des citoyens face à l'indifférence des pouvoirs publics face à la réalité des prix.Le président de l'Apoce est ferme : "Il faut s'impliquer dans la dénonciation" et qui regrette par ailleurs "qu'il n'y a même pas de marché de proximité dans les communes pour diminuer la pression des marchés parallèles". Le boycott des produits constitue-t-il aujourd'hui l'alternative 'Assurément oui, selon les différentes associations qui restent inflexibles sur le sujet, particulièrement lorsqu'il s'agit des couches vulnérables des citoyens lesquels n'en peuvent plus de supporter ces dérives des prix. Par ailleurs, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, n'a aucunement indiqué qu'il y aurait ou pas une baisse de prix, se contentant d'assurer uniquement la disponibilité des produits frais prochainement.Les autorités éludent donc la question en cultivant la fuite en avant sur une question qui concerne tous les citoyens. Certains experts recommandent "de subventionner les familles et les personnes pauvres au lieu de subventionner les prix". Dernièrement une étude a montré qu'une famille algérienne composée de 5 personnes, ne pourra équilibrer un budget à la consommation que si le salaire des ménages est de 87.000 DA.Ce qui reste impossible à atteindre pour les bas revenus. Le minimum perçu par la même famille qui est de 50.000 DA ne concerne actuellement que les dépenses alimentaires. Le reste des dépenses est alors exclu vu la courbe ascendante que prennent actuellement tous les prix.




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