Les assemblées
générales des hospitalo-universitaires, tenues hier matin pour évaluer les
trois derniers jours de grève cyclique, ont décidé à l'unanimité de reconduire
le mouvement de contestation, tout en laissant l'option du durcissement
ouverte. Autre décision des AG, le report de la grève cyclique des trois jours
pour les 11, 12 et 13 mai prochain (lundi, mardi et mercredi) au lieu de
samedi, dimanche et lundi en raison de l'accumulation des consultations des
malades.
«Nous avons
décidé de reporter la grève cyclique aux lundi, mardi et mercredi dans un souci
de préserver les intérêts de nombreux malades, dont les consultations sont
programmées pour les trois premières journées de la semaine», confie le Dr
Djijik, SG du syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales
(SNMASM).
La grève cyclique
des trois jours, entamée depuis près de deux mois dans les établissements
hospitaliers par les deux syndicats autonomes des hospitalo-universitaires, à
savoir le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales
(SNPDSM) et le SNMASM avait été à l'origine d'une accumulation sans précédent
des rendez-vous des malades. Les blouses blanches ont également décidé à
l'unanimité la poursuite du boycott illimité des examens dans les dix facultés
des sciences médicales. Les AG organisées hier matin ont surtout révélé
l'existence d'un consensus parmi les blouses blanches pour la radicalisation de
la contestation dans les semaines à venir. «Nous sommes décidés cette fois-ci à
durcir la contestation», soutient le même syndicaliste.
Les cadres
syndicaux ont obtenu à l'unanimité carte blanche pour préparer une action
d'envergure dans le but bien précis de faire aboutir les revendications. «Nous
avons décidé de poursuivre la mobilisation des troupes. Nous avons également
prévu une radicalisation du mouvement dans les prochaines semaines», affirme de
son côté le Pr Ouslim, du syndicat national des professeurs et docents.
Questionné sur la menace de l'année blanche qui plane dans les dix facultés de
médecine, les syndicalistes sont catégoriques : «La balle est désormais dans le
camp du gouvernement».
La principale
revendication des blouses blanches reste le versement dans l'immédiat de la
rétribution accordée aux hospitalo-universitaires, en commun accord entre les
deux ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur. Selon les
organisations syndicales, le dossier de l'indemnité hospitalière est
actuellement «gelé» par les services du Premier ministre. Les syndicalistes
sont catégoriques : il n'est désormais plus question de faire marche arrière
sur cet acquis, quitte à relancer une nouvelle grève illimitée.
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Posté Le : 28/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sofiane M
Source : www.lequotidien-oran.com