Memorial de l'Emir Abdelkader irrigé en 1949

Ce monument a été inauguré le 15 Octobre 1949 par Monsieur le Ministre M.E NAGELEN Gouverneur Général de l’Algérie, en témoignage de l’amitié France musulmane et en présence d’une foule innombrable.


COMITE


INSTITUE POUR LA CONSERVATION DES RUINES ET LA CONSTRUCTION D’UN MOUVEMENT A LA MEMOIRE DE L’ÉMIR ABDELKADER.


Président d’honneur :
M. le Préfet d’ORAN

Président :
M.MESNARD Sous-préfet de MASCARA

Vice présidents :
M. l’Emir SEHEL
M. MALE Maire de MASCARA
M. le Colonel MOYEN Cdt la Subdivision de MASACARA
M. le Cadi CHERGUI Ahcène
M. l’Agha BOUTALEB Abdelkader
M. CHERGUI Abdelkader. Délégué à l’Assemblée Algérienne

Secrétaire :
M. CHAULLIER. Administrateur

Trésorier :
M. MALFRAY. Administrateur de MASCARA

Membres :
M.M. MATHIIOT. Administrateur à CACHEROU
CHEKKAL ALI. Vice Président de l’Assemblée Algérienne
CHENTOUF ADDA. Délégué à l’Assemblée Algérienne
BOUDRIA Mohamed. Délégué à l’Assemblée Algérienne
CUQ Paul. Conseiller Général
GUIRADO. Adjoint Spécial
CROS. Colonel en retraite
CHERGUI Mahieddine

Note Historique :
Mémorial De Smala De l’Emir Abdelkader
Inauguré le 15 Octobre 1949, le mémorial fut érigé sur ordre de NAGELEN, alors gouverneur général d’Algérie, dans le cadre de la nouvelle politique française visant à contenir le mécontentement de la population autochtone et ce suite au génocide perpétré contre les algériens en Mai 1945, ainsi que pour masquer les élections truquées d’Avril 1947. A travers la réalisation de ce monument, le colonisateur voulait affirmer l’ « amitié » de l’Emir Abdelkader envers la France. Pour ce faire, il demanda alors aux notables de la région ainsi qu’aux élus de s’impliquer pleinement dans la concrétisation de ce projet. Au cours de la réunion, ces derniers se sont avisés des desseins réels de cette machination et se sont retirés refusant de s’associer à cette manipulation et ce sur insistance des sages de la région et de l’Organisation Secrète « OS ». Au lendemain de son inauguration soit le 16 Octobre 1949, Me CHERGUI Mahieddine avocat, a publié un article dans le journal « Oran Républicain » dans lequel il condamne énergiquement cet acte. Une tentative de destruction de l’édifice a échoué à cause de l’humidification des cordants détenant de l’explosif. Il est important de noter qu’hormis deux personnes que l’histoire a condamné en tant que traître à la nation, les personnes figurant sur la liste nominative collée au fronton du Mémorial sont celles ayant effectivement refusé cette infamie.