Tant de dates qui ne devraient pas être dédaignées, tant d'événements qu'il ne faudrait pas écarter, tant de noms qu'on regretterait d'avoir oublié, desquels on se débarrasserait.
Le colonel Amirouche Aït Hamouda, trahi parles siens, fait partie de ces noms omis, qui en réalité, n'ont pas terni.
La guerre de Libération algérienne renferme encore et toujours des faits à retranscrire, des histoires à narrer, des anecdotes à revisiter et des personnages à louer.
C'est ce que l'on remarque lors du nouvel ouvrage de l'ex général-major Houcine Benmaâlem s'étant chargé, jadis, d'un poste au sein de l'ANP. Il met à nue ses réminiscences et souvenirs autour d'un valeureux parcours du combattant, semé d'embûches.
Houcine Benmaâlem, ex directeur du cabinet à la présidence de la République, s'était joint au maquis, dont l'armée de libération algérienne dans la Wilaya III, où il eut l'honneur de défendre ses terres aux côtés du martyr Amirouche Aït Hamouda, dont il était le secrétaire.
Ses mémoires renferment des chapitres entièrement dédiés au personnage Amirouche, l'homme qu'il a été ainsi que les indéniables sacrifices offerts au nom d'une indépendance. Surnommé par les français « Le loup de l'Akfadou » ou le « Sanguinaire », le colonel Amirouche est traité dans ces mémoires comme étant un éternel personnage, combatif côtoyant les intellects et revendiquant l'éducation, à s'être adonné corps et âme pour l'extirpation des droits d'un peuple qui se noie.
Comme Martin Luther king, nous possédons tous un rêve, commun. Celui de vivre dignement.
Posté Le : 11/06/2014
Posté par : litteraturealgerie
Ecrit par : D.Boudia