Évidemment, ce ne sont pas des mémoires. Pas de souvenirs d'acteur, pas de traversée du demi-siècle, tout le monde n'est pas beau, tout le monde n'est pas gentil. Pour la première fois, Guy Bedos écrit à la première personne l'histoire de la personne la plus importante de sa vie : sa mère. Leur histoire, leur lien. Sa haine et son amour. Il a peut-être deux ans, trois tout au plus, en Algérie, et il voit sa mère frapper son père avec un marteau. Le livre commence comme ça, dans cette brutalité. Aujourd' hui, le petit garçon de deux ou trois ans en a soixante-dix. Et sa mère est toujours, à quatre-vingt-dix ans, terriblement vivante, terriblement présente.
Posté Le : 26/11/2007
Posté par : hichem
Source : www.evene.fr