D'illustres personnages de culture et de savoir ont été revisités au grand bonheur d'une jeunesse avide de connaissances et en quête de repères.
La célébration de la naissance du Café littéraire Casbah organisée par l'association des Amis de la Rampe Louni Arezki (ex-Valée), avec la contribution de l'entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) et le Centre national de recherches anthropologiques préhistoriques et historiques (CNPRAH) s'est avérée une heureuse opportunité avec l'inauguration du 2e Festival panafricain. En effet, l'importance de cette manifestation constitue un évènement déterminant de résurrection culturelle africaine dans sa richesse plurielle et millénaire. Une mosaïque grandiose des splendeurs de l'art de l'Afrique éternelle dans son raffinement a été, en la circonstance, projetée avec les empreintes vives et indélibiles des figures emblématiques d'hommes et de femmes de ce vieux continent qui ont 'uvré avec leur génie créateur à son rayonnement culturel à travers l'univers.Ainsi, et à la faveur des colloques, rencontres, débats, qui ont eu lieu en marge de ce 2e Panaf', d'illustres personnages de culture et de savoir, au parcours éminemment fécond et légendaire, ont été révisités au grand bonheur d'une jeunesse avide de connaissances et en quête de repères culturels dans un monde en effervescence existentielle. C'est dans ce contexte que la 1re édition du Café littéraire Casbah a été consacrée à l''uvre immensement riche et savante de deux monuments de la culture algérienne, El Boudali Safir et Abdelkrim Dali. Heureuse complémentarité d'une initiative qui a généré l'apparition de fragments de mémoire jusque-là méconnus au sein de la jeunesse pour reprendre la formulation pertinente et significative d'un jeune intervenant aux débats qui assène : « Ce n'est qu'aujourd'hui et à 37 ans d'âge, natif d'Alger et proche de la culture des arts lyriques que je découvre jusqu'au nom d'El Boudali Safir. » « Abdelkrim Dali quant à lui ne m'était connu qu'annuellement et périodiquement par le petit écran lors de l'Aïd El Adha à travers l'immortelle chanson Saha aïdkoum. »La plume touffue de l'arpenteur de la mémoire qu'est l'écrivain musicologue Abdelkader Bendamèche florilège ou l''uvre réunie d'El Boudali Safir nous restitue avec bonheur l'immensité du parcours exceptionnel d'un érudit fécond et créateur à travers le siècle. Cheïkh El Hadj Abdelkrim Dali, une vie, une 'uvre, témoigne de ce que fut le grand maître de la musique andalouse de tous les temps, une valeur reconnue qui s'est inlassablement investie pour la préservation et la perpétuation du patrimoine musical algérien. Pour en connaître plus sur ces ouvrages majeurs de réappropriation de valeurs culturelles, nous reviendrons prochainement, avec le concours de l'auteur, sur l'apport inestimable d'El Boudali Safir et de Abdelkrim Dali au rayonnement du patrimoine musical de notre pays.
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Posté Le : 14/07/2009
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com