Algérie

MEMOIRE : Chahid Abderrahmane Berrais



MEMOIRE : Chahid Abderrahmane Berrais

MEMOIRE : Chahid Abderrahmane Berrais


MEMOIRE : Chahid Abderrahmane Berrais
Chahid, Berrais Abderrahmane est né le 29/05/1911 à Tigditt Mostaganem, il est le fils de Berrais Abdellah et Khedidja Ould Adda. Orphelin de père étant enfant, il a suivi ses études à l’école Mehdi Benkhedda (ex ; Jeanmaire). Par la suite il ira vivre chez son oncle Berrais Hamida qui résidait dans la wilaya de Saida. Auprès de cet oncle, Abderrahmane apprendra le métier de cordonnier. Il sera appelé en 1931 au service militaire français qu’il effectuera en Syrie, de retour en Algérie il sera mobilisé encore et fera son service à Boufarik puis à Mazagran. Berrais Abderrahmane, adhérera tout d’abord aux scouts musulmans El Fallah en 1935, il fera aussi du théâtre, avec l’association «Tahdibia » En 1945, il rejoint Djemaiete El Ouléma comme responsable au niveau de la wilaya de Mostaganem, et assurera la distribution du journal « El Basair », En 1948 il rejoindra l’UDMA de Ferhat Abbes et deviendra responsable, Il avait la responsabilité de faire la propagande en distribuant les journaux « Egalité » qui sera interdit et par la suite, « La République Algérienne ». En 1954 Berrais Abderrahmane, avec le groupe il rejoint le FLN, le bureau de liaison était son magasin de cordonnerie, qui se trouvait dans l’ex rue de Sig en face de l’hôpital, assurant ainsi l’acheminement des armes. En 1955 il sera sollicité par son collègue Benguettat Adda pour s’installer en Égypte, mais il n’ira pas en fin de compte. En 1957 le Chahid averti par son neveu Abdelkader, sera contraint de quitter l’Algérie. Surveillé par la DST, il finira par être arrêté dans l’après-midi du 11 septembre 1957, à son domicile de Tijditt. Il sera interné au camp de concentration de Sidi Ali appelé « Camp de la mort » ou il subira les pires sévices et les pires tortures. Le Chahid Berrais Abderrahmane, fit une dernière tentative en frappant les soldats qui le tenaient en criant Allah Ou Akbar, c’est alors qu’il sera frappé à la tête par un coup de barre de fer qui lui sera fatal, du fait qu’il rendra l’âme le jour même.



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