MEMOIRE : Chahid Abdellaoui Abed

MEMOIRE : Chahid Abdellaoui Abed


MEMOIRE : Chahid Abdellaoui Abed
Ec Chahid Abdellaoui Abed né le 16 novembre 1931 à Tigditt (Souika El Fougania) à Mostaganem. Comme la plupart des enfants de sa génération, il a poursuivi des études primaires à l’unique école de Tigditt réservée aux indigènes de l’époque que l’on appelait l’école Jean maire. Ses actions et son courage lui valurent l’admiration de tous. Très tôt il s’engagea très jeune au sein du PPA / MTLD et le SMA. Orienté vers la section propagande, organisation de manifestation et diffusion de la presse du parti, il fut arrêté à plusieurs reprises pour diffusion du journal l’Algérie libre à la criée. Les policiers du commissariat de Tigditt le gardaient souvent dans leurs locaux durant des journées entières et le libéraient en raison de son âge. En 1954, il adhéra au CRUA dans la clandestinité et s’engagea dans le FLN au lendemain du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954. Il participera à la préparation et à l’exécution des grands attentats qui ont frappés les bars fréquentés par les militaires français dans le centre-ville de Mostaganem, une partie des armes utilisés à cet effet étaient cachés à la minoterie Cohen Skali où Abed grâce à la complicité de son père Si Ahmed Abdellaoui qui y était employé chef d’équipe et jouissait du respect de ses collègues. Au soir du 14 octobre 1956 vers 19 heures après avoir dirigé l’attentat contre un bar situé en plein centre-ville, il rejoignit le Maquis et sera affecté dans la région d’Ammi moussa et Zemmoura et ce jusqu’en avril 1957. A partir de Mai 1957, il est affecté à Z’maacha, une région qui englobait le triangle Sig, Mohammadia et Bouhanifia, où il mena en sa qualité de commissaire politique avec le grade d’aspirant régional, un combat politico-militaire. Le 4 juillet 1957 vers 11h30, Abed tomba au champ d’honneur son corps et celui de quelques-uns de ses collaborateurs furent déchiquetés par une roquette de l’armée française dans la forêt de Stamboul à 5km de Bouhanifia.