Algérie

Même les enfants...


Nombre de personnes assimilent le terme «cancer» aux poumons. En effet, les méfaits du tabagisme n'ont-ils pas dégénéré, dans bien des cas, en cancer pulmonaire.Prenant en compte le rôle et l'importance du journaliste dans la prévention de ce fléau, «Roche média training séries» n'a pas manqué d'inclure dans ses sessions de formation des gens de la presse dans ce créneau. Poursuivant le cycle de formation initié, les laboratoires Roche-Algérie ont tenu, hier, leur 9e session de vulgarisation des langages médicaux et pharmaceutiques, prodiguée à l'intention des journalistes algériens spécialisés dans la branche médicale. Le thème retenu pour cette session qui s'est tenue, hier, à Alger, avait trait au «cancer du poumon» ou «la médecine personnalisée au coeur d'une prise en charge optimale du cancer du poumon». Pour ce faire, Roche a invité la professeure, Esma Kerboua, qui a présenté et expliqué aux journalistes présents, les causes multiples du cancer du poumon et les soins appropriés qu'il exige. En quatre thèmes, elle a su retenir l'attention de l'auditoire par des explications claires tout en s'intéressant aux interventions des journalistes en répondant à leurs questions souvent pertinentes bien qu'elles soient plutôt «terre à terre» que scientifiques proprement dit. Ainsi, il a été informé que toute personne peut être affectée par cette maladie qui a comme indicateurs principaux deux conséquences: «incidence et mortalité». En 1960, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît le rôle casuel du tabagisme «actif ou passif». Il dépend de la «durée d'utilisation, de la fréquence, du degré d'inhalation et du type de cigarettes fumées». Ces causalités entrent en jeu dans l'augmentation du risque de cancer.
Selon les chiffres de 1990, il faut savoir qu'en Algérie, 4 000 hectares de tabac sont cultivés et 23 milliards de cigarettes sont produites soit 16 000 cigarettes par habitant et par an. En l'an 2 000, ce sont 2500 hectares qui sont cultivés pour une production de 20 000 tonnes de tabac préparé. La fréquence des fumeurs concerne 43,8% chez les hommes. Son évolution fait peur lorsqu'on sait que 11% des enfants scolarisés dans le primaire, âgés de 6 à 11 ans, fument au moins sept cigarettes/jour. Au collège 13% d'entre eux fument 10/11 cigarettes/jour. Les cancers déplorés de nos jours montrent que celui du sein atteint 79,7% des femmes suivi du colon-rectum, 4,6% le sont pour le poumon en incidence sur 10000 femmes concernant la localisation des cancers les plus fréquents chez la femme. 3 500 nouveaux cas de cancer du poumon sont recensés chaque année en Algérie, ont déclaré des spécialistes lors d'une rencontre en 2011. La première cause de cette maladie est le tabagisme, a-t-on souligné. Aussi l'accent a été mis sur l'importance de la prévention et du dépistage précoce.
Le plus ancien registre relatif au cancer du poumon date de 1936 dans le Connecticut (USA). En Europe, il date également de 1936, alors qu'au Danemark il le fut en 1942. Chez nous en Algérie, le plus vieux registre date de 1956, celui du docteur Allouache en 1980 et du docteur Yaker en 1975. À Sétif il date de 1989, à Alger en 1992, à Oran en1994.
Avant 2015, trois ont été validés. Le nombre de cas pour 100 000, atteint 3,9% en 1980 et 25,4% en 2001. Les cancers déplorés de nos jours montrent que celui du sein atteint 79,7% des femmes suivi du colon-rectum qui atteint les personnes âgées de 65 ans médian. Plus de 4,6% le sont pour le poumon en incidence sur 10 000 femmes concernant la localisation des cancers les plus fréquents chez la femme.
La professeure Kerboua a donné des précisions sur les facteurs de risque professionnels.
Elle a cité l'exposition à l'amiante avec risque multiplié par 5, le tabagisme seul est multiplié par 10 alors que les deux à la fois se multiplient par 50. Elle notera que les incidences augmentent chez les femmes et sujets jeunes. En 1980/1985, la chimiothérapie est introduite et en 1995 sa supériorité a été démontrée pour suivre les cas du cancer du poumon.
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