Même le poisson d'avril...

Le premier du mois d'avril est toujours synonyme de farce et de plaisanterie. Oui et non en même temps si l'on croit l'altération de la légende avec le temps. Deux informations et pas des moindres lancées hier en grande manchette de certains journaux: Le service national ramené à deux mois et la victoire de l'équipe nationale sur tapis vert à la suite de réserves déposées à l'encontre d'un joueur rwandais. Nombreux lecteurs ont été pris dans le piège, avant de se «rappeler» que c'était un 1er avril. Autre poisson de 1er avril, de mauvais goût cette fois-ci : des locataires d'une cité d'habitation de Maraval ont été surpris, hier matin, par l'avis placardé devant la porte d'entrée principale les invitant à s'acquitter de 50.000 dinars chacun pour la continuation du projet du tramway. Dans un français approximatif foisonnant de fautes. Cette note porte même un numéro de compte bancaire. Avec le foisonnement de supports d'informations, non pas seulement écrits, et la recherche frénétique du sensationnel, rend la frontière entre ce qui est vrai et invraisemblable, très mince. D'où le peu d'entrain que suscite encore ce 1er avril au milieu de toute cette «overdose» de vrai-faux.