Même le golf'

On change de cap aujourd'hui pour le mettre sur un sport dont raffolent les occidentaux mais presque inexistant en Algérie. Le sport des riches mais bien pauvre en Algérie. Ces derniers jours, il fait parler de lui.Même à l'état embryonnaire, il ne laisse pas indifférent. Le Golf, le sport des milliardaires, est sous les feux de la rampe non pour avoir remporté un quelconque titre mais tout simplement parce que deux clans se le disputent et d'une manière à faire rappeler ce qui se passe dans toutes les autres disciplines. Même le golf n'a pas échappé aux luttes intestines aux relents interlopes. Si louches qu'on s'interroge sur l'utilité de cette discipline presque inconnue dans notre pays. Pourtant, le président de la Confédération africaine de golf est algérien, aussi algérien que vous et moi. Et le siège de cette institution se trouve dans notre capitale. Quel est donc le problème diriez-vous ' Tout simplement, un autre clan, celui qui gère la fédération lui dénie le droit de parler de golf prétendant l'inexistence même de ladite confédération. Le comble, c'est que les deux parties se proclament d'une légitimité suspicieuse tant pour les uns que pour les autres. Il n'y a pas à dire, ça sent le roussi même si les deux clans se disputent cette légitimité par presse interposée. Pourquoi s'adonnent-ils à un tel spectacle pour une discipline qui n'existe que sur le papier ' Evidemment, les raisons de ces dissensions sont à chercher ailleurs. Au même endroit où toutes les autres disciplines sont prises en otage. Là où, à couteaux tirés, les comptes sont réglés. La boucle est ainsi bouclée et pas une seule discipline n'est épargnée par ces luttes qui ne disent pas leur nom. Triste constat pour de tristes disciplines qui ne connaissent aucun répit tant que les intérêts des uns et des autres sont en jeu. Seuls ces intérêts comptent, quant au sport, il a de mauvais jours devant lui.