Algérie

Membre fondateur de l?étoile Nord-Africaine



Le nom d?un moudjahid barré en rouge Membre fondateur de l?Etoile Nord-Africaine, aux côtés de Messali El Hadj et d?Imache Amar, le nom du moudjahid Ould Ali Mohamed Oussalem, originaire des Ouacifs, a été barré en rouge du registre de l?Organisation nationale des moudjahidine (ONM) de Tizi Ouzou, nous apprend sa famille. Décédé le 13 février 1997, il a laissé une veuve et deux enfants adultes handicapés dans le dénuement le plus total. « Durant toute sa vie, il refusait de bénéficier de ses droits de moudjahid bien qu?il disposait de toutes les pièces justifiant son statut d?ancien combattant de la Révolution », nous explique son fils Amirouche. En entamant le démarches administratives nécessaires pour l?obtention d?une pension, sa femme a été surprise d?apprendre que le nom de son défunt mari ne figure pas parmi les noms des moudjahidine. Pourtant, un message de condoléances, émanant du wali de Tizi Ouzou de l?époque, a été adressé à la famille du révolutionnaire au lendemain de sa mort, constate-t-on. Pour réparer l?« injustice » commise à l?encontre de la mémoire de son mari qui disait s?être battu uniquement pour l?Algérie, Mme veuve Ould Ali a saisi toutes les instances concernées, en vain. Ses doléances sont restées lettre morte. « Aucun parmi les anciens amis de combat de mon père n?a voulu répondre à notre demande d?aide pour réhabiliter sa mémoire », ajoute encore son fils Amirouche, déçu. Après avoir frappé à toutes les portes, la famille du moudjahid a décidé de faire appel à travers une lettre ouverte au président de la République. Dans cette correspondance, la veuve de Ould Ali Mohamed Oussalem, qui était aussi responsable financier au FLN, se demande « comment un authentique héros de la guerre de Libération nationale disparaît des tablettes de l?histoire ? » Ayant trop attendu sans avoir la moindre réponse, Amirouche, le fils de Ould Ali Mohamed Oussalem, a adressé le 30 janvier dernier un courrier au chef du gouvernement pour dénoncer le silence des responsables concernés, dans l?espoir de voir son père recouvrer ses droits légitimes.


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