Membre actif du CRA
Senouci laisse un grand vide Vibrant hommage que celui qui a été réservé récemment par une foule nombreuse au disparu Halim Senouci, ancien président du Croissant rouge algrien (CRA) de Chlef et représentant de l?Algérie au CICR à Genève de 1987 à 1992, avant de devenir fonctionnaire permanent de cet organisme jusqu?à ces dernières années. Il est décédé récemment à Genève, à l?âge de 63 ans et enterré à Chlef, sa ville natale, en présence de nombreux citoyens qui ont tenu ainsi à lui manifester, ainsi qu?à sa famille, leurs reconnaissances pour la carrière exemplaire qu?il avait consacrée à la formation et le bénévolat au profit des démunis et des victimes des catastrophes humaines et naturelles. Il était, en effet, président du CRA lorsque s?est produit le violent tremblement de terre qui avait ravagé la ville de Chlef et ses environs, le 10 octobre 1980. Halim et son équipe n?ont ménagé aucun effort pour assister et venir en aide aux milliers de sans-abris qui étaient hébergés dans des camps de toile. Il était aussi membre de l?APC locale qui a eu à distribuer à l?époque pas moins de 14 000 baraques aux sinistrés. Il a effectué un travail remarquable au point qu?il fut désigné délégué de l?Algérie au siège du CICR à Genève de 1987 à 1992, où il s?est fait remarquer notamment par ses qualités morales et professionnelles qui n?ont pas laissé indifférents les responsables de cette organisation. Dès 1993, Senouci termine son mandat de représentant du CRA à Genève et se voit maintenu en tant que fonctionnaire du CCIR où il allait effectuer de nombreuses missions humanitaires de par le monde pour le compte de cet organisme. Il a sillonné ainsi le Moyen-Orient, l?Amérique latine et l?Afrique, en vue de soulager les souffrances des victimes d?épidémies graves, de guerres désastreuses et de catastrophes naturelles. Après une retraite méritée, il commença à renouer avec sa wilaya d?origine et comptait même contribuer à certaines actions d?intérêt général pour l?aider à retrouver son image d?antan car, à ses yeux, la ville s?est terriblement clochardisée , au point de devenir méconnaissable. Malheureusement, le sort en décida autrement et Halim est parti sans entamer son ?uvre, mais ce qu?il a laissé est largement suffisant pour exprimer la grandeur et la générosité de cet homme. A ses proches et amis à Chlef et à sa famille à Genève, nous présentons nos sincères condoléances et les assurons de notre profonde sympathie.
Posté Le : 23/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Yechkour
Source : www.elwatan.com