Algérie

Meilleure prise en charge des couches vulnérables


La ministre de la Solidarité nationale, Mme Souad Bendjaballah, a appelé, dimanche à Constantine, les différentes associations s'occupant des couches vulnérables à «s'organiser en fédérations pour permettre aux pouvoirs publics d'intervenir avec davantage d'efficacité».
S'exprimant au cours d'une rencontre de concertation avec les comités locaux de solidarité, organisée à l'issue du premier jour de visite dans cette wilaya, Mme Bendjaballah a indiqué qu'il était temps, pour les associations agissant dans le domaine du soutien aux couches vulnérables, notamment les personnes aux besoins spécifiques, «d'organiser leur mode d'assistance en se structurant sous forme de fédérations pour faciliter l'intervention des pouvoirs publics». Qualifiant les associations s'occupant de ces populations de «véritables partenaires» de son département, la ministre a insisté sur l'urgence de concevoir une vision globale pour créer davantage de cohérence et de complémentarité dans l'accomplissement des missions sociales. Faisant part de l'impact des différents dispositifs mis en place par l'Etat pour agir sur les situations provisoires ou durables, Mme Bendjaballah a insisté sur l'urgence de concentrer les efforts au double plan local et national. Rappelant le caractère social de l'Etat algérien qui réserve 14% de son budget aux différentes aides directes ou indirectes, la ministre a souligné l'importance du volet formation dans la prise en charge efficace et durable des couches vulnérables. Dans ce contexte, Mme Bendjaballah a indiqué qu'il «ne s'agit pas d'élever la valeur des pensions allouées aux franges sociales fragiles comme les handicapés par exemple, mais plutôt de les former pour faciliter leur intégration socioprofessionnelle». La formation spécialisée demeure au c'ur de la stratégie de solidarité organisée, a estimé la ministre qui a précisé que son département se penche actuellement sur des chantiers de grande importance en rapport avec le dépistage et la prise en charge précoce de différentes formes de handicaps dont la démutisation, à titre d'exemple. Rappelant que l'Etat algérien avait mis des garde-fous pour protéger les handicapés (loi sur la protection et la promotion des handicapés entre autres), Mme Bendjaballah a affirmé que son département «agit positivement et sans relâche pour en finir avec la marginalisation». Dans ce contexte, la ministre a affirmé que des démarches étaient en cours pour l'activation du Conseil national du handicap et a plaidé par la même occasion pour la création d'institutions locales pour la prise en charge de cette catégorie sociale.
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