Algérie

Mehiaoui : "Quatre mois sans un centime d'aide..."



C'est la première fois depuis 2008, soit treize longues années, que le Mouloudia d'Oran n'avait plus réalisé pareil résultat à Chlef. Car, bien que la parité vierge obtenue dans la fournaise du stade Boumezrag ralentisse encore le MCO dans sa course au podium et rende sa mission quasi impossible au vu de la cadence des autres prétendants, notamment la JS Saoura et le Chabab de Belouizdad, ce point ramené du fief de l'ASO est tout, sauf un mauvais résultat.Un grand mérite revient, cela dit, au gardien de but et capitaine, Oussama Litim "auteur d'une très belle prestation", selon les termes de son mentor Réda Acimi.Présent en tête de la délégation mouloudéenne, le président du conseil d'administration Tayeb Mehiaoui a, de son côté, relevé "l'absence totale d'aide financière de la part des autorités locales d'Oran". "Cela fait quatre longs mois que le MCO attend, en vain, une quelconque aide de la part des autorités locales", regrettera l'ancien sénateur de la ville, tout aussi interloqué par "la grave situation financière que vivent les autres clubs de l'Ouest comme le Widad de Tlemcen, le Rapid de Relizane ou l'USM Bel-Abbès au moment où d'autres clubs (sans les citer) baignent dans l'argent". Ce n'est, pour rappel, pas la première fois que le premier responsable du club d'El-Hamri lance un tel cri d'alerte en direction des autorités de la ville aux deux lions et des grands opérateurs industriels qui y siègent.
Pas un brin épaulé par les autres actionnaires de la SSPA-MCO, beaucoup plus préoccupés à comploter de nuit pour s'entendre sur un éventuel nouveau président, Tayeb Mehiaoui s'est, ainsi, retrouvé seul à gérer un club sans ressources financières et sans assistance étatique "locale", au moment où deux protocoles d'accord (Naftal en 2012, puis Hyproc en 2018) avaient été signés pour que le club soit repris par une de ces filiales du géant pétrolier Sonatrach. Des protocoles restés lettres mortes.


Rachid Belarbi


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