Mehiaoui est-il seul «coupable» ?

Mehiaoui est-il seul «coupable» ? Actuellement, tous les Asémistes sont braqués sur M. Mehiaoui qu’ils rendent seul responsable de la chute imminente de l’ASMO. Mais, à y voir de plus près M. Mehiaoui est-il le seul «coupable» ? Apparemment non ! Les Asémistes ne doivent surtout pas oublier que M. Mehiaoui n’est pas un Asémiste de cœur mais d’adoption. Ils ne doivent pas oublier que ce sont ces mêmes qui l’accusent aujourd’hui de la déchéance de l’ASMO qui l’ont poussé à voler au secours de leur formation. Il n’est pas entré de force, à ce que l’on sache ! Et là, nous ouvrons une parenthèse pour vous rapporter qu’un fan du MC Oran a insisté pour que nous rappelions à ces mêmes Asémistes comment M. Bengarâa, leur ex président, a été pratiquement chassé par les Mouloudéens qui n’ont pas voulu de lui à la présidence... malgré ses milliards ! Devant la honteuse fuite en avant de ceux qui ont, insidieusement et petit à petit, miné l’ASMO, et ce, depuis la fin de la réforme sportive, M. Mehiaoui est, finalement, à remercier pour avoir «ramassé la viande pourrie» alors qu’il ne faisait pas partie de la famille asémiste, et ce, contrairement au dicton bien de chez nous. Nous serons complet et sincère en ajoutant que l’héritage légué par ceux qui prétendent maintenant défendre les «intérêts» de l’ASMO n’était guère reluisant ! A part des dettes, un siège détruit, une équipe décimée, des supporteurs divisés et des bonnes volontés refoulées, nous ne voyons vraiment pas ce qu’ont refilé de bon à M. Mehiaoui, ses présentement premiers détracteurs ! De plus, et cela fait longtemps que nous avons tiré la sonnette d’alarme, un président ne doit jamais être seul aux commandes d’un club. Ce n’est pas à lui seul à gérer l’avenir de toute une association. Il ne peut être à lui seul le financier, le gestionnaire, le planificateur, le technicien, le recruteur, etc. Avouons, au passage, que ces manœuvres -si elles s’avèrent vraies en ce qui le concerne- ne sont pas propres au seul M. Mehiaoui, car, par le passé, l’ASMO a toujours souffert de cette politique. En effet, tous les présidents qui se sont succédé à sa tête ont toujours agi en solo, tout en dirigeant un comité fantoche, entièrement à leur solde, jamais élu mais dont les noms figuraient sur les documents servant à la distribution des subventions étatiques, et cela aussi bien à la Wilaya qu’à l’APC (???). Et c’est pourquoi, El-Djemîia a été pillée de ses biens, de ses meilleurs éléments, etc. Mais là nous ne cesserons jamais de répéter que la faute en incombe entièrement à la DJS qui est, en principe, là pour orienter et contrôler toutes les Assemblées Générales quelles qu’elles soient et selon la réglementation en vigueur !