Mehiaoui espère une aide des autorités

Le Mouloudia d'Oran a bouclé son stage de préparation à Tlemcen sur un (assez) convaincant match nul, mardi en fin de journée, face au Widad local. Sur la pelouse du stade Akid-Lotfi, les Oranais ont encaissé, à l'occasion, leur tout premier but en trois matches-tests disputés durant cette pré-saison avant de répondre à la banderille du WAT par un penalty calmement transformé par Mellal.Avec ce 1-1 décroché face au revenant parmi l'élite et rival historique de l'Ouest, le Mouloudia d'Oran a préservé son invincibilité (symbolique) à l'issue de cette première phase post-reprise des entraînements, en attendant un second stage pré-compétitif au cours duquel trois autres répliques en amical seront également programmées à même de mesurer le degré de préparation du groupe.
Et s'il a désormais une idée des plus précises sur la composante humaine de son effectif dans la mesure où il a fait participer tous les éléments de l'effectif professionnel aux trois joutes, l'entraîneur français des Rouge et Blanc, Bernard Casoni, attend encore de voir à l'?uvre ses protégés avant de lancer définitivement les bases du onze titulaire qui entamera la compétition officielle dans un peu moins d'un mois.
Côté intendance, le président du conseil d'administration Tayeb Mehiaoui "attend toujours que les pouvoirs publics tiennent leurs engagements d'aider le club phare de l'Ouest, comme cela avait été convenu au tout début".
"On nous a promis de conséquentes aides financières de trois grosses entreprises. Or, jusqu'à présent, nous n'avons obtenu que cinq milliards de centimes de la part de l'une d'elle.
Il ne faut pas être un expert pour comprendre que c'est très peu et tellement insuffisant pour bien démarrer la saison. La direction a tout fait pour monter une équipe compétitive à travers un recrutement étudié de joueurs et d'entraîneurs.
Les autorités locales doivent donc nous prêter main-forte et nous aider", dira le premier responsable du club d'El-Hamri qui a, du reste, précisé que "la réparation et la remise sur pied du bus de l'équipe a coûté un peu plus de 380 millions de centimes et non pas 100 millions".
"C'est toutefois un bon investissement, puisque nous avons remis à neuf un bus dont la valeur marchande est de plus d'un milliard de centimes", relèvera Mehiaoui.

Rachid BELARBI