Algérie

Meetings et recueillement



Meetings et recueillement
Les wilayas de Tizi Ouzou et de Tissemsilt illustrent bien l'ambiance électorale qui domine dans le pays à un peu plus de trois semaines du 23 novembre, jour du vote pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilayas.Ainsi dans la wilaya de Tizi-Ouzou, depuis le début de la campagne le 29 octobre dernier, les 64 communes de la wilaya sont animées par des meetings populaires ponctués de recueillement à la mémoire de martyrs de la guerre de libération nationale, organisés par les représentants des 345 listes en lice, dont 34 confectionnées par des indépendants et les 311 autres conçues par 13 partis politiques. Les villages connaissent une activité politique intense grâce aux candidats aux élections locales qui ont multiplié les sorties de proximité privilégiant le contact direct avec les électeurs. «La concurrence est rude et, pour mettre toutes les chances de son coté, il faut aller à la rencontre des citoyens et leur expliquer le programme, les écouter et tenter de les convaincre, et pour cela il n'y a pas mieux que le contacte direct», ont indiqué à l'APS des candidats. La configuration politique de la wilaya a connu quelques changements au fil des élections avec l'émergence depuis les locales de 2007, de formations politiques qui n'étaient pas traditionnellement ancrées dans la région, et qui ont pu décrocher des sièges aux APC et même à l'APW, position qu'ils ont réussi à confirmer à l'occasion des locales de 2012. Cela a constitué un véritable encouragement pour d'autres partis qui se sont jetés cette fois dans la bataille électorale. Quant aux partis qui se partageaient la majorité des sièges aux APC et à l'APW, ils mettent à profit ces sorties de proximité pour donner aux électeurs des raisons de leur faire confiance une nouvelle fois. Bien sûr, l'électorat qui se déplacera le jour du vote sera le seul à pouvoir décider qui aura à gérer les affaires communales et de wilayas. Le public qui assiste aux meetings de proximité prend connaissance des programmes des candidats, et a l'opportunité d'interagir avec eux. Dans la wilaya de Tissemsilt, c'est le premier président d'APC dans l'histoire de la ville, élu en 1967, Abdelkader Benchicou, âgé aujourd'hui de 87 ans, qui, fort de son expérience, a livré à l'APS son appréciation sur ce scrutin du 23 novembre. Il estime que le prochain magistrat de la ville doit adopter une vision participative en matière de gestion de cette collectivité locale. Pour lui, la réussite de la mission qu'assurera le nouvel élu durant son mandat dépendra de sa volonté d'impliquer l'élite de la ville et ses cadres dans le processus du développement et prendre compte de leurs propositions et leurs idées pouvant contribuer à l'essor de leur commune et son émancipation. «Un président d'APC ne doit pas se contenter d'occuper un siège et de tirer profit de son statut. Il doit réunir toutes les conditions pour réussir son mandat, avoir une vision future d'une gestion rationnelle et intelligente de sa commune en lui consacrant tout son temps au service des intérêts des citoyens et non de ses propres intérêts», souligne-t-il. Dans ce contexte, l'octogénaire a estimé nécessaire de développer une gestion de la commune basée sur une vision consensuelle de tous les membres de l'APC notamment celle liée aux questions de développement et à la prise en charge des préoccupations du citoyen.


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