Algérie

Meeting du FFS à Tizi-Ouzou



Meeting du FFS à Tizi-Ouzou
Outre les activités commémoratives à l'occasion de la célébration du 52e anniversaire de la proclamation de leur parti, un meeting populaire a été organisé, à Tizi-Ouzou, sur l'esplanade de l'ex-hôtel de ville, par les membres de la direction nationale, et les cadres de la fédération de Tizi-Ouzou du FFS.Le premier secrétaire fédéral, le P/APW de Tizi-Ouzou, Mohamed Nebbou et Ali Laskri de la direction nationale se sont relayés pour dire leur fidélité au leader historique, Hocine Aït Ahmed, réitérant leur attachement aux luttes menées par le FFS depuis sa proclamation en 1963, pour l'instauration d'une alternative «àla dictature militaro-policière et du parti unique installée au lendemain de l'indépendance», dixitM. Nebbou qui rappellera que le FFS est toujours sur la même ligne de combat «pour un changement pacifique et démocratique du régime politique et la mise en place d'un Etat de droit», dira Nebbou qui donne une tonalité plus que jamais radicale et critique à son discours d'un parti qui semble revenir de sa longue quête d'un compromis «tactique» avec un pouvoir qui reste toujours attaché, aux yeux du premier secrétaire du parti fondé par Aït Ahmed, à ses tares quasi congénitales. Celles «d'un régime autoritaire, caractérisé par le monopole du pouvoir, le refus de toutes négociations, la corruption, l'exclusion et le recours à la force».Pour le FFS, la réconciliation nationale telle que prènée par le pouvoir et qui a fait l'objet d'une célébration officielle en grande pompe, après sa dixième année de proclamation, est loin d'être la panacée à la crise multiforme que traverse le pays.«La réconciliation nationale ne se décrète pas, elle ne s'impose pas», assène Nebbou qui proclame que le FFS «est la première force politique à avoir revendiqué une réconciliation nationale véritable entre les Algériens et leurs institutions ; la réconciliation nationale véritable ne peut se faire sans vérité et justice et sans l'édification d'un régime politique ouvert, d'une démocratie réelle, d'une justice indépendante et la mise en place d'institutions légitimes, fortes, crédibles», ajoutera le premier secrétaire du FFS qui s'est fait le défenseur acharné du contrat de Rome. Nebbou s'était indigné de la critique émise par un responsable d'une instance de promotion des droits de l'Homme dont il taira le nom contre les signataires de ce texte dont Aït Ahmed, A. Mehri du FLN et d'autres personnalités politiques nationales avec la participation de représentant du FIS dissous.La même critique qui a suscité le courroux d'Ali Laskri qui a défendu, à son tour, la pertinence de la plateforme de San'Egidio contre l'option réconciliatrice du pouvoir qualifiée de «fausse» par Laskri qui dénie au régime et à ses tenants leur volonté d'instaurer une véritable réconciliation entreles Algériens. «Ils ont décrété la réconciliation pour se protéger (”?) ils sont responsables de tous les massacres, de l'assassinat des intellectuels et de la dégradation des ressources humaines et matérielles du pays», s'indignera Ali Laskri pour que la réconciliation entre les Algériens ne peut advenir qu'avec l'instauration d'une véritable démocratie. Réfutant l'idée émise par ce représentant de l'instance de promotion des droits de l'Homme selon laquelle le contrat de Rome allait livrer l'Algérie aux terroristes, M. Nebbou soutiendra«le contrat national signé à Rome était une chance pour la paix comme l'étaient les Accords du 16 juin 1965, l'Appel de Londres de 1985, le Mémorandum adressé (par le FFS) en 2001 et notre projet de reconstruction d'un consens national», dira enfin le 1er secrétaire du parti fondé par Aït Ahmed qui met en garde contre les dangers qui menacent l'Algérie. Un pays qui est, selon lui, à la croisée des chemins et qui fait face à la crise sur les plans économique, politique, sécuritaire, social et culturel. D'autant plus, s'alarme l'orateur, que l'Algérie fait face à un environnement international périlleux. «Seul un consensus commun sur les options stratégiques qui engagent l'avenir de la nation est capable de mettre l'Algérie à l'abri des dangers», tente-t-il de rassurer.




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