Deux organisations, le Syndicat national des pharmaciens d'officine (SNAPO) et le Conseil national de l'ordre des pharmaciens (CNOP) ont dénoncé à travers un communiqué rendu public la vente en ligne des médicaments et les pratiques déloyales auxquelles s'adonnent certains professionnels dans le secteur.Pour y faire face, les deux organisations ont installé une commission nationale de coordination, le 8 décembre dernier. L'enjeu est de dénoncer et de « panser » les maux dont souffre le secteur de la pharmacie, notamment les officines .Et ce, avec le concours des pouvoirs publics. Dans un communiqué rendu public, le SNAPO et le CNOP ont encore une fois dénoncé « les pratiques déloyales » tels que le compérage, la concurrence anti-déontologique et la recherche de la clientèle par des procédés réprimés par la loi.
Ils ont surtout dénoncé la vente des médicaments sur les pages web et réseaux sociaux, notamment ceux introduits de manière frauduleuse sur le territoire national. Les deux organisations ont mis en garde contre ce genre de pratique qui représente un danger réel pour la santé des citoyens, notamment par l'introduction de produits prohibés, non autorisés, ou contrefaits.
Les membres de la commission ont également dénoncé les pratiques des spéculateurs et de certains distributeurs qui sont derrière la vente concomitante. Le communiqué met à l'index «la vente en packs imposée aux pharmaciens, notamment lorsqu'il s'agit de médicaments essentiels en rupture ou sous tension et la perturbation du marché du médicament ». De même la rétention des produits par les spéculateurs. Les deux organisations exigent le respect des pratiques commerciales et déontologiques par les laboratoires et les établissements pharmaceutiques, conformément à la loi.
Ladite commission a ainsi relevé, dans le communiqué rendu public, l'ensemble des problèmes dont souffre le secteur. Entre autres, le surnombre et l'état de saturation, en matière d'ouverture d'officines pharmaceutiques. Notamment, par le recours excessif et exagéré à la circulaire 003 sur les zones enclavées, et demande son annulation.
De même l'ingérence de certaines associations par leurs actions illégales et anti-déontologiques, en gérant le médicament et en se substituant au rôle légal du pharmacien d'officine, seul habilité à détenir le médicament et à le dispenser, et ce, en créant notamment à une échelle nationale de véritables réseaux d'orientation et de canalisation des malades.
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Posté Le : 12/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com