Algérie

Médicaments génériques



Le gouvernement favorise les produits les moins chers Le gouvernement semble vouloir mettre de l?ordre dans le secteur des médicaments et imposer la généralisation du générique. Après les mesures prises, il y a quelques semaines, pour encourager l?utilisation des médicaments génériques, un nouveau projet de décret s?inscrivant dans le même objectif vient d?être examiné et adopté par le conseil du gouvernement, à l?issue de sa réunion tenue hier à Alger. Ce projet de décret fixe les marges plafonds applicables à la production, au conditionnement et à la distribution des médicaments à usage de la médecine humaine et définissant les modalités de leur dépôt de prix. « Ce projet a pour but de sauvegarder le pouvoir d?achat des citoyens, de maîtriser les dépenses de la caisse de l?assurance chômage, la réévaluation des différents médicaments génériques et surtout la fixation des marges bénéficiaires », déclare le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, qui a exposé les grandes lignes de ce texte proposé par le ministre du Commerce. « Quand un médicament est moins cher, la marge bénéficiaire sera plus importante et vice versa », explique-t-il en donnant des exemples. Ainsi, pour un médicament coûtant 200 DA, la marge des bénéfices plafonds sera de 17% pour les grossistes et 40% pour les détaillants. Pour les produits dont les coûts vont de 200 à 400 DA, la marge sera de 12% pour la vente en gros et 30% pour les détaillants. La marge des bénéfices diminue aussi pour les médicaments dont le prix est de 600 DA (7% pour les grossistes et 17% pour les détaillants).La marge plafond pour les producteurs des médicaments sera, en revanche, revue à la hausse en vertu de ce projet de décret en passant de 20% à 25%. La marge plafond pour le conditionnement restera inchangée (10%). La facture d?importation des médicaments est passée, selon le ministre, de 523 millions de dollars en 1999 à 1,2 milliard de dollars en 2006. Soulignant la faiblesse de la production nationale en médicaments, le ministre affirme que 90% des besoins nationaux sont importés de 20 pays (47,97% de France, 8,86% de Danemark et 5,8% de Jordanie). Pour sa part, le ministre délégué chargé du développement rural, Rachid Benaïssa, a présenté les grandes lignes de la politique nationale de renouveau rural. Cette politique applicable sur une période allant de 2007 à 2013, vise, selon lui, à « moderniser les villages et les ksour, la diversification des activités économiques, la protection et la valorisation des ressources naturelles et la protection du patrimoine rural matériel et immatériel ».
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