Algérie

Médicaments: Des mesures pour le générique


Le ministre délégué chargé du Développement rural, Rachid Benaïssa, a exposé hier au Centre international de presse (CIP) les grandes lignes de la politique nationale du renouveau rural (PRR) qui est mise en oeuvre à travers le programme de soutien au renouveau rural (2007-2013). Dans son intervention, le ministre délégué indiquera que plus de 5.000 projets sont élaborés et dont une partie d'entre eux est en voie de concrétisation. Ces projets sont élaborés, selon le ministre, «de bas en haut». L'approche adoptée dans l'élaboration de ces projets a été de «mettre en mouvement l'ensemble des acteurs comprenant les ménages, les élus communaux, les services publics, le mouvement associatif, les acteurs économiques». Ces projets intégrés qui mettraient en synergie plusieurs secteurs, viennent, également, pour stabiliser davantage le milieu rural. Les objectifs visés par ce programme, a indiqué Rachid Benaïssa, concernent le volet relatif à la modernisation des villages et ksour et l'amélioration des conditions de vie en milieu rural, le tourisme local, la diversification des activités économiques dont la valorisation des produits locaux, l'artisanat et surtout permettre le retour des populations dans ces régions. Le programme vise également la protection et la valorisation des ressources naturelles, forêts, steppes, oasis et terres agricoles. Le quatrième objectif consiste à protéger et à valoriser le patrimoine matériel et immatériel rural. Il s'agit de la réhabilitation des manifestations traditionnelles, la valorisation de sites culturels, la préservation des sites historiques. Le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a fait part des deux projets de décret exécutif soumis, hier, au Conseil du gouvernement par le ministre du Commerce. L'un des deux porte sur les marges applicables à la production, au conditionnement et à la distribution des médicaments. Sur ce chapitre, a indiqué le ministre, le but recherché est de «réhabiliter» les médicaments génériques. Il signalera qu'une insuffisance est constatée dans le recours au générique. Il indiquera que la facture des médicaments importés a beaucoup augmenté par rapport à l'année 2005 où elle représentait quelque 523 millions de dollars. 90% de nos médicaments sont importés, ce qui représente une facture évaluée à 1,2 milliard de dollars. Le ministre indiquera, également, que 47,97% des médicaments sont importés de la France. Le nouveau décret devrait remédier à cette situation préjudiciable pour l'économie du pays, a déclaré le ministre, en donnant quelques détails sur les marges qui seront applicables aux producteurs de médicaments et la distribution. Le principe retenu par le décret est que: plus le coût de production est «bas», la marge du bénéfice sera «élevée» et contrairement lorsque le prix à la production est élevé, les marges bénéficiaires seront «basses». Le principe est applicable aussi bien au niveau du gros qu'au niveau du détaillant. Exemple, un produit dont le coût de production est de 200 DA verra une majoration de 17% au niveau de la vente en gros et de 40% chez le détaillant (pharmacien). Des mesures qui doivent inciter les producteurs et importateurs à opter pour le générique.


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