La promotion de la production nationale du médicament, reste l'une des
priorités de l'Etat. Le président de la République a réitéré tout l'intérêt
accordé au dossier lors de son intervention à l'issue de l'évaluation du
secteur de la santé. Bouteflika, en abordant la problématique des produits
pharmaceutiques, et au regard des premiers résultats enregistrés, a réitéré ses
directives pour promouvoir la production nationale du médicament en ciblant en
priorité les médicaments essentiels. Le Président a, dans le même contexte,
insisté sur la nécessité de réhabiliter la Pharmacie centrale des Hôpitaux
«pour être réellement un instrument de sécurisation et de régulation de
l'approvisionnement des structures publiques de santé en produits». Tout en relevant
les progrès significatifs réalisés par notre pays concernant les indicateurs
sanitaires de base, le chef de l'Etat a, cependant, souligné que «la
satisfaction des citoyens nécessite des améliorations qualitatives constantes».
Aussi le président de la République a instruit le gouvernement à l'effet de
dégager «toutes les mesures allant dans le sens du strict respect de la
continuité des soins, de la prise en charge rapide des malades et d'une plus
grande rationalisation de la gestion des infrastructures de santé publique».
La communication présentée par le
ministre de la Santé a fait ressortir la confirmation de la tendance observée
cette dernière décennie en matière d'amélioration des indicateurs de base de
l'état de santé de la population, l'Etat ayant consacré 8% du PIB en 2010
contre 3,96% en 1999. Ces indicateurs concernent, notamment, une augmentation
de l'espérance de vie à la naissance, qui atteint 75,5 ans pour les hommes et
76,5 ans pour les femmes, un recul de la mortalité, notamment infantile qui est
passée de 39,4 décès pour mille naissances vivantes en 1999 à 24,2 en 2009, une
quasi extinction des maladies contrôlables par le programme élargi de
vaccination.
S'agissant de l'amélioration de
l'accès aux soins et aux consultations spécialisées ainsi que celles entrant
dans le cadre de l'urgence, une série de mesures a été mise en oeuvre,
notamment, l'amélioration de l'accueil au niveau des structures de santé, le
renforcement des équipements au niveau des urgences médico-chirurgicales, la réduction
du déficit en matière de radiothérapie.
Selon le rapport du ministre, la
situation sanitaire globale a connu une amélioration significative, le nombre
de médecins par habitant est passé de 1 médecin pour 1750 habitants en 1999 à 1
médecin pour 908 habitants en 2010 et le nombre de lits par habitant est passé
de 1,44 lit pour 1.000 habitants en 1999 à 1,94 lit pour 1.000 habitants en
2010. Cette situation est appelée à s'améliorer par une meilleure couverture
des différentes wilayas, de manière à éliminer les disparités qui peuvent
encore exister. Le personnel paramédical, qui compte 100.000 agents, toutes
spécialités confondues, exerçant au sein des établissements publics de santé,
verra cet effectif renforcé grâce à un réseau de 24 écoles spécialisées
inscrites dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014.
Le programme quinquennal
2010-2014 concerne la réalisation de plus de 1.000 structures de santé. Enfin,
et dans le domaine des produits pharmaceutiques, le ministre a indiqué que des
progrès ont été enregistrés grâce aux mesures de promotion et de développement
de la production nationale du médicament. Le premier semestre 2010 enregistre
une baisse de 22% de la facture des importations par rapport à la même période
en 2009.
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Posté Le : 07/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel B
Source : www.lequotidien-oran.com