Médias : Taibi Abdelkader, un ancien de la presse s'en va

Le défunt qui a fait partie de la corporation où il a collaboré entre autres à  Ouest Tribune, La Nouvelle République, Le Matin et, dernièrement, Le Patriote, a laissé une veuve et cinq enfants dont trois filles, tous des universitaires. Son parcours professionnel a été long mais sa témérité lui a valu de se retirer des postes de responsabilités pour se consacrer à  l'action humanitaire. Avant de présider l'association «Espoir vie», chargée d'aider les enfants céliaques, «Kader», l'homme au béret, a laissé pour la postérité un manuscrit du genre autobiographique qu'il a eu du mal à  éditer. Après l'école normale et une formation d'analyste de gestion, il avait, au début, embrassé la carrière d'enseignant puis de directeur d'école avant de passer à  la gestion publique en intégrant la Banque agricole puis des organismes privés qui réalisaient des usines à  Tiaret comme la «Boom». Dans le cadre de son militantisme à  l'UNJA, puis dans le mouvement associatif, notamment à  l'ANDDPE (association nationale de défense du droit et la promotion de l'emploi), Abdelkader Taibi a fait preuve de pugnacité. Son action dans l'humanitaire, en dépit de quelques couacs, n'a pas ébranlé sa conviction. Il s'est distingué en période du ramadhan pour apporter sa contribution aux pauvres et aux démunis. Paradoxe d'une vie sédentaire qui le caractérisait, c'est dans un local d'une association que le défunt mourra après que l'OPGI ait consenti à  régulariser sa situation. Le mouvement associatif local et le monde de la presse en particulier perdent un de ses membres.