Le rapport publié par cette ONG jeudi 01 décembre précise que «Â les principales victimes demeurent les journalistes locaux ». On compte parmi ces victimes «Â des figures de renom du photo-journalisme international.», précise-t-on.
Le constat de Rsf concerne six pays à savoir : Tunisie, Egypte, Libye, Bahreïn, Syrie et Yémen et couvre la période allant du 17 décembre 2010 à la mi-novembre 2011.
Allant du fait que les processus politiques en cours dans ces pays ne sont pas achevés, particulièrement en Egypte, au Yémen et en Syrie, RSF signale que les chiffres figurant dans son rapport sont des chiffres «Â à minima, tant il a été impossible de lister de manière exhaustive les exactions commises ».
Ainsi, on soutient que  pour le cas de la Libye, les médias ont payé un lourd tribut lors de la couverture des combats entre les forces loyalistes et la rébellion.
 Par ailleurs, pour ce qui est de la Tunisie classée par l'Ong dans la case des pays où les révoltes ont «Â plus au moins abouti à un processus démocratique » le ton des médias a changé depuis le départ du président Ben Ali, le 14 janvier.  «Â La presse et à la télévision s'intéressent à l'actualité sociale, totalement interdite du temps de Ben Ali (à) Toutefois, la majorité de la profession reste en place. Les anciens défenseurs du régime déchu se convertissent en pionniers du changement », a-t-elle relevé.
 En Egypte, où un nouvel épisode révolutionnaire a chahuté la semaine précédant la tenue des élections parlementaires du 28 novembre, RSF a recensé «Â plus d'une quarantaine d'agressions et d'arrestations de journalistes par les forces de sécurité ».
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Posté Le : 02/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : El Watan avec APS
Source : www.elwatan.com