Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a souligné à Séoul le "rôle primordial" des Etats dans la prise en charge des questions sociales et de solidarité, comme "expression concrète" de l'égalité des citoyens, garantie par le droit, dans un contexte de globalisation et de difficultés économiques et financières.Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a souligné à Séoul le "rôle primordial" des Etats dans la prise en charge des questions sociales et de solidarité, comme "expression concrète" de l'égalité des citoyens, garantie par le droit, dans un contexte de globalisation et de difficultés économiques et financières."Dans une économie mondiale, globalisée qui tend vers une standardisation de toutes les facettes de la vie moderne, le souhait de formatage de certains domaines d'organisations politiques est palpable", a indiqué M. Medelci qui participe au 3ème Congrès de la conférence mondiale sur la justice constitutionnelle, organisé du 28 septembre au 1er octobre à Séoul sous le thème "Justice constitutionnelle et intégration sociale"."Cette tendance veut que l'Etat moderne prenne en charge les questions sociales et la solidarité nationale, considérées comme des leviers essentiels qui permettent de donner un sens concret à l'égalité des citoyens qui est garantie par le droit abstrait", a-t-il ajouté lors de son intervention au Congrès, qui réunit des présidents des Conseils constitutionnels et d'organismes équivalents de plus de 90 pays.Il a présenté un rapport sur le thème "Les défis soulevés par l'intégration sociale dans monde globalisé", élaboré par l'Algérie en sa qualité de membre du bureau de la conférence mondiale sur la justice constitutionnelle, qui discute notamment du rôle dévolu aux Cours constitutionnelles et institutions équivalentes, dans ce cadre.Parmi les défis posés actuellement à réalisation pleine de l'intégration sociale, Medelci a identifié deux problèmes majeurs, découlant de la situation actuelle de l'économie mondiale. Il s'agit des problématiques des personnes démunies et celles des migrants. A ce propos, il relevé qu'"il apparaît d'une façon tout à fait claire que l'intégration sociale rencontre le plus de difficultés dans cette catégorie d'affaires, notamment en matière de droits d'asile et les cas liés au phénomène de l'immigration clandestine".Il a souligné que "le phénomène de l'immigration irrégulière est aujourd'hui un sujet préoccupant", ajoutant que "des milliers d'immigrés clandestins vivent et travaillent dans les pays de transit ou de destination dans des situations inhumaines et dégradantes et de grandes vulnérabilités sans aucune protection". Medelci n'a pas manqué également d'attirer l'attention des présents sur le caractère "complexe" de ces phénomènes qui embarrassent, a-t-il dit, "non seulement les autorités des pays de séjour mais aussi les pays de transit et d'origine".Pour lui, il s'agit là de "vrais drames humains" et de situations "très douloureuses pour des milliers de familles voire des communautés entières". Medelci a rappelé aussi les différentes conventions internationales, au niveau mondial et régional, qui prennent en charge certains aspects de cette réalité, et a tracé les voies nécessaires à la réalisation de l'intégration sociale.Il a souligné à cet effet que "l'universalisation des normes relatives à l'intégration sociale a besoin de plus de consensualisme qui permettra de prendre en charge des nouveaux défis imposés par la mondialisation et le formatage économique, notamment, les spécificités nationales, la solidarité, la protection des plus démunis dans le cadre d'une solidarité mondiale, et les droits des déplacés". Ces conditions sont, selon lui, "aptes à ouvrir de nouvelles opportunités aux institutions constitutionnelles dans leur quête de nouvelles possibilités pour protéger les droits humains et renforcer l'intégration sociale"."Dans une économie mondiale, globalisée qui tend vers une standardisation de toutes les facettes de la vie moderne, le souhait de formatage de certains domaines d'organisations politiques est palpable", a indiqué M. Medelci qui participe au 3ème Congrès de la conférence mondiale sur la justice constitutionnelle, organisé du 28 septembre au 1er octobre à Séoul sous le thème "Justice constitutionnelle et intégration sociale"."Cette tendance veut que l'Etat moderne prenne en charge les questions sociales et la solidarité nationale, considérées comme des leviers essentiels qui permettent de donner un sens concret à l'égalité des citoyens qui est garantie par le droit abstrait", a-t-il ajouté lors de son intervention au Congrès, qui réunit des présidents des Conseils constitutionnels et d'organismes équivalents de plus de 90 pays.Il a présenté un rapport sur le thème "Les défis soulevés par l'intégration sociale dans monde globalisé", élaboré par l'Algérie en sa qualité de membre du bureau de la conférence mondiale sur la justice constitutionnelle, qui discute notamment du rôle dévolu aux Cours constitutionnelles et institutions équivalentes, dans ce cadre.Parmi les défis posés actuellement à réalisation pleine de l'intégration sociale, Medelci a identifié deux problèmes majeurs, découlant de la situation actuelle de l'économie mondiale. Il s'agit des problématiques des personnes démunies et celles des migrants. A ce propos, il relevé qu'"il apparaît d'une façon tout à fait claire que l'intégration sociale rencontre le plus de difficultés dans cette catégorie d'affaires, notamment en matière de droits d'asile et les cas liés au phénomène de l'immigration clandestine".Il a souligné que "le phénomène de l'immigration irrégulière est aujourd'hui un sujet préoccupant", ajoutant que "des milliers d'immigrés clandestins vivent et travaillent dans les pays de transit ou de destination dans des situations inhumaines et dégradantes et de grandes vulnérabilités sans aucune protection". Medelci n'a pas manqué également d'attirer l'attention des présents sur le caractère "complexe" de ces phénomènes qui embarrassent, a-t-il dit, "non seulement les autorités des pays de séjour mais aussi les pays de transit et d'origine".Pour lui, il s'agit là de "vrais drames humains" et de situations "très douloureuses pour des milliers de familles voire des communautés entières". Medelci a rappelé aussi les différentes conventions internationales, au niveau mondial et régional, qui prennent en charge certains aspects de cette réalité, et a tracé les voies nécessaires à la réalisation de l'intégration sociale.Il a souligné à cet effet que "l'universalisation des normes relatives à l'intégration sociale a besoin de plus de consensualisme qui permettra de prendre en charge des nouveaux défis imposés par la mondialisation et le formatage économique, notamment, les spécificités nationales, la solidarité, la protection des plus démunis dans le cadre d'une solidarité mondiale, et les droits des déplacés". Ces conditions sont, selon lui, "aptes à ouvrir de nouvelles opportunités aux institutions constitutionnelles dans leur quête de nouvelles possibilités pour protéger les droits humains et renforcer l'intégration sociale".
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Posté Le : 02/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LAKHDARI BRAHIM
Source : www.lemidi-dz.com