Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a rappelé, hier à Doha, que l'Algérie de par son histoire «est contre» l'intervention étrangère, selon l'APS.«Notre pays, pour des raisons différentes, a sa propre évaluation de ces interventions, qui peuvent être porteuses, à court terme, de solutions et, à long terme, de problèmes», a expliqué
M. Medelci au cours de la deuxième journée du Forum de Doha et de la Conférence économique intitulée «Enrichir l'avenir économique du Moyen-Orient».
Le ministre a poursuivi que la communauté internationale «doit s'auto-évaluer sur les interventions qu'elle a déjà effectuées», ajoutant que l'exigence de transparence des affaires internes des pays «doit s'accompagner aujourd'hui de la transparence dans la gouvernance mondiale».
«Ceci, a-t-il précisé, nous ramène à la question du multilatéralisme et de la réforme de l'ONU pour lui permettre de trouver les solutions appropriées au moment opportun et non pas créer d'autres problèmes».
Les travaux du 12e Forum de Doha se sont poursuivis hier, une journée qui a été marquée par la tenue de trois sessions respectivement consacrées aux thèmes des «changements politiques et les droits civils au Moyen-Orient», «l'économie et le commerce libre» et «la démocratie et les défis du printemps arabe».
En marge des travaux, M. Medelci a rencontré le vice-président du Parlement européen, Miguel Angel Moratinos. L'entretien a porté sur le projet de création d'une alliance pour la sécurité alimentaire.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A M
Source : www.letempsdz.com